J’ai finalement assez peu tricoté pendant notre voyage aux Shetland, en dehors des ateliers bien sûr !
Au retour, j’ai donc repris les projets en cours et ai terminé deux modèles que voici.
Le gilet Pine de Helga Isager réalisé dans la laine du même nom.
Modèle trouvé dans le livre » Le tricot c’est tendance – Esprit nature » aux éditions de Saxe.
J’ai déjà réalisé le boléro Rosebud dans ce livre et j’aime beaucoup les modèles. Mais je suis plus réservée sur l’ouvrage lui-même : les explications ne sont pas toujours très claires (la traduction n’est peut-être pas faite par une tricoteuse) et je crois qu’il y a quelques erreurs.
Qui plus est, j’ai eu des frayeurs pour le gilet car je n’ai pas eu assez de laine dans la qualité Spinny et impossible d’en retrouver !
Bon, heureusement que j’ai du stock, j’ai trouvé une laine similaire pour terminer la bordure de boutonnage.
Le gilet Pine est un modèle en point de brioche. J’adore ce point ! Cela donne un tricot mousseux à souhait. Il se tricote avec deux fils ensemble la Isager Spinni et Alpaca 1.
Le modèle se tricote en une seule pièce pour le corps. On tricote les manches en rond et on rassemble le tout pour finir le haut et l’encolure. Donc, pas de couture !
Et j’ai enfin terminé le pull Aska en laine islandaise. modèle acheté sur Triscote.
Vous vous souvenez ? Je l’avais commencé au printemps dernier et arrêté pour cause de temps trop chaud
Je l’ai tricoté dans une laine islandaise mais différente de celle du patron : la Hespa. Et j’ai choisi un dégradé de rouges/orangés que voici.
Il a fallu composer car le modèle comporte 6 nuances et je n’en avais que 5.
Le pull n’est pas compliqué du tout : il se tricote en rond. On fait un rang de jours au changement de couleurs.
Et là aussi on met en attente pour y joindre ensuite les manches pour l’encolure.
J’ai dû refaire les manches en réduisant le nombre de mailles, car elles étaient beaucoup trop larges.
Je suis un peu déçue quand même. Le pull me semble un peu mou (l’effet du tricot en déjaugé sans doute) et cette laine islandaise Lopi, que je tricote pour la troisième fois (dans des qualités différentes) se caractérise quand même par une certaine… rugosité. Impossible de porter ça sur la peau ! Bon, ce n’est sans doute pas fait pour sous les latitudes islandaises, mais quand même, je ne sais pas si je perséverai avec cette laine.
La prochaine fois, je vous présente mes cadeaux de Noël qui mettent à profit ce que j’ai appris à la Shetland Wool Week.