Valentine

Pour la St Valentin, j’ai créé ce pull qui allie confort et douceur avec un motif cœur, bien sûr !

Il est réalisé en fil Isager et associe le fil sec Spinni avec le fil Mohair et soie Silk Mohair. Les couleurs ? 58 Off-White et 62 Powder pour un effet poudré.

La forme est simple : droite, ample ; des manches basses et une encolure ronde.

Le point cœur se déploie sur le devant, le dos et les manches sont tricotés en jersey envers.

Le pull est tricoté sans couture ; en rond du haut en bas jusqu’aux emmanchures puis le dos et le devant séparément jusqu’aux épaules. Les épaules sont assemblées et on relève les mailles autour de l’emmanchure pour tricoter les manches en rond jusqu’aux poignets. Enfin, on relève des mailles sur l’encolure pour la bordure en côtes.

Le motif cœur n’est pas compliqué mais nécessite un peu d’entraînement surtout quand on tricote avec deux fils. Il utilise la technique des fils tirés qui consiste à tirer une boucle à travers des mailles pour créer un motif. J’avais déjà utilisé cette technique pour mon pull Éventail. J’aime cet effet relief très dessiné.

C’est la première fois que je crée un modèle avec du fil mohair. J’affectionne plutôt les fils secs ou ronds qui permettent de créer des modèles structurés aux lignes rigoureuses. Avec Valentine, l’association avec un fil mohair ajoute un effet moelleux et doux que je trouve réussi . Et vous ?

Si ça vous tente, le patron de Valentine est en vente sur mon compte Ravelry !

Tawel

Après quelques créations à la technique un peu complexe (Éventail, Glycine), je me suis lancée un défi de simplicité ! Voici donc Tawel, un pull ample en jersey, facile à porter et facile à tricoter.

J’ai choisi le fil Tartan 3 de Fonty dans une couleur “thé matcha”. et un nom qui signifie « sérénité” en breton. Tawel est un pull pour se faire du bien !

Et pour donner de la personnalité à ce modèle, j’ai prévu quelques détails : une bordure côtes ouverte sur les côtés et plus longue dans le dos, des poches, et une discrète touche de couleur pour le peps !


J’ai dit simplicité ? Absolument ! La forme est droite jusqu’aux épaules, les manches basses sans profil d’emmanchure, les points sont faciles (côtes et jersey) et le mode opératoire est simple : le pull se tricote de bas en haut en utilisant les techniques à plat et circulaire pour éviter les coutures. Les fonds de poche sont des carrés en jersey tricotés séparément et joints au devant. Une fois les épaules assemblées, on relève les mailles sur les emmanchures pour tricoter les manches en rond. L’encolure en V est soulignée d’une bordure en i-cord.

Pour que chacun s’approprie ce modèle, je propose de choisir dans son stock la laine qui ajoutera la touche de couleur des fonds de poche et le motif rayé des manches ; une bonne façon d’utiliser les restes de pelotes dont on ne sait pas quoi faire. Et on peut varier les couleurs !

Le patron de ce modèle est à retrouver sur mon compte Ravelry : Natalie Chautemps Designs. Bon tricot !

Smookie

Voici ma dernière réalisation : le pull Smookie de Kate Davies. je l’ai tricoté tel que le modèle est présenté ; avec la même laine – Ooskit – et la même couleur – Domra – et je suis bien contente du résultat !

La laine Ooskit – un fil de Kate Davies – est très belle et facile à travailler ; elle joue la carte du naturel et de l’authenticité ; entièrement produite en Écosse dans une démarche éco responsable, elle est disponible en 3 coloris naturels de gris, obtenus par le mélange des toisons. Domra signifie brouillard en écossais. C’est une laine DK qui se tricote avec des aiguilles 4 mm.

J’avais envie d’un pull ample et celui-ci combine le confort et l’élégance avec ses motifs raffinés de petites torsades, de losanges et de mailles torses.

Comme d’habitude chez cette designer, le patron est clair , mais il manque à mon sens un peu d’infos, sur les dimensions notamment. Les instructions sont détaillées et les grilles de motif faciles à lire, ce qui est important car le motif de losanges est complexe et requiert beaucoup d’attention, une erreur est vite arrivée !

Fort heureusement, avec le mode opératoire du tricot circulaire du bas aux emmanchures, on tricote sur l’endroit er cela facilite la lecture du motif.

Il n’y a pas de diminutions d’emmanchures et les manches sont basses, ce qui en fait un pull très confortable et agréable à porter.

L’hiver peut durer un peu, je suis parée !

Pyrite

Petite pause dans mes créations, voici Pyrite, un modèle de Hanna Maciejwska publié dans Making stories magazine n° 8. J’aime bien cette revue qui me fait découvrir des créateurs et des fils.

C’est bien le cas pour Pyrite ! Je ne connaissais ni sa créatrice ni le fil avec lequel il a été réalisé et dont le nom m’a plu : Life in the long grass (LITLG), une laine produite en Irlande, teinte à la main dans une démarche respectueuse de l’environnement.

Et J’avais envie de tricoter un pull à torsades ; celui-ci m’a comblée avec son jeu complexe d’entrelacs qui couvrent tout le pull et sa belle torsade qui met en valeur l’encolure.

Je l’ai tricoté dans la même couleur que le patron : Autumn. Le pull monte vite car il se tricote en 4.5mm.On le tricote en rond jusqu’aux emmanchures, puis en allers-retours jusqu’aux épaules. Pas de couture, on rabat les épaules à 3 aiguilles et on relève les mailles pour les manches.

J’apprécie d’alterner des tricots « créations » et « reproductions » ; tricoter le modèle d’un autre designer me permet de « respirer » entre deux créations ; c’est plus reposant en quelque sorte ! Et surtout, cela enrichit ma pratique de créatrice ; je découvre des designers, j’expérimente de nouvelles techniques, je tricote des fils que je ne connais pas et qui pourraient devenir le matériau de futures créations. Bref, tout cela me nourrit. C’est important dans mon processus de création car je pense qu’on ne peut pas créer à partir de rien.

Le risque, c’est la copie ? Au contraire, depuis que j’ai commencé à créer des modèles, je m’aperçois que le tricot d’autres modèles et la création se font dans des temps bien distincts ; les sources d’inspiration ont besoin de murir avant que je puisse en extraire une forme personnelle et la concrétiser dans une création qui me plaise et qui soit bien la mienne.

Et qui sait ? Peut-être un jour mes créations seront-elles une source d’inspiration pour d’autres créateurs…

Ringell

À l’occasion d’un KAL familial (« tricotons ensemble »), j’ai tricoté Ringell, un modèle de Trin Annelie. Le modèle me plaisait à plus d’un titre. Il est tricoté avec la marque De Rerum natura établie en France, dont j’apprécie la qualité et les valeurs. La laine Ulysse que j’ai déjà eu l’occasion de travailler dans une autre grosseur (Gilliatt) est un mélange de mérinos d’Arles et du Portugal, très doux et très agréable à tricoter ; la gamme colorée est très réussie.

Et le modèle bien sûr ! La forme est simple, décontractée. Les détails comme l’ouverture sur le côté ou les côtes dos et devant qui ne sont pas de la même hauteur m’ont plu. La technique me convenait aussi car c’est un pull sans couture qui se tricote en un seul morceau de haut en bas.

On tricote en rond en commençant par l’encolure ; mais comme elle est très large et que ça ne me convenait pas, j’ai choisi l’option montage provisoire des m sur un fil annexe, ce qui permet ensuite de les reprendre pour tricoter le col à sa convenance. cette option est prévue par le patron, ce qui est très bien !

Il y a des rangs raccourcis pour modeler l’encolure du dos et ensuite on tricote le yoke jacquard en répartissant des augmentations sur les rangs sans motif. Il faut être attentif à bien suivre la grille jacquard, mais rien de difficile.

Une fois le yoke terminé, on laisse de côté les mailles pour les manches et on termine le corps. On reprend ensuite les manches pour les tricoter de l’emmanchure vers le poignet.

Le seul bémol, c’est la quantité de laine qui est calculée un peu juste. Il m’en restait à peine de quoi faire un rang de plus, alors que j’ai tricoté un motif de moins car je trouvais le pull trop long. Si vous prévoyez de tricoter ce modèle, je vous conseille de prendre une pelote de plus pour la couleur principale.

Et effectivement, le pull est confortable et doux !

Astragal

Publié dans la revue Pom-Pom (numéro 30 automne 2019), Astragal est un modèle de la designer Ainur Berkimbayeva.

J’ai choisi une laine de mon stock, trouvée dans les profondeurs : il s’agit de la Phildar Galactic, coloris Grenat, achetée il y a … longtemps ! La laine étant beaucoup plus fine que celle du modèle, j’ai été particulièrement vigilante à la réalisation de mon échantillon et au calcul du nombre de mailles et de rangs pour choisir la taille adéquate.

Pour réussir son tricot, surtout quand on choisit une laine différente, cette étape de l’échantillon est indispensable. Cela suppose aussi de prendre le temps de laver et de bloquer cet échantillon.

Le modèle se tricote en une seule pièce et se commence par le haut ; c’est la seule difficulté du modèle car il faut à la fois tricoter des côtes torses et faire des rangs raccourcis qui permettent d’avoir une encolure dos plus haute que celle du devant.

La technique des rangs raccourcis consiste à tricoter des rangs sur un nombre restreint de mailles ; quand on tricote en rond, cela induit qu’on travaille alors en allers-retours et il faut rester concentré pour bien suivre les explications (à quel moment s’arrêter et tourner le tricot) et ne pas … perdre le fil !

Et une fois cette difficulté passée, on suit la grille pour le motif et tout le reste se tricote en jersey envers.

Le patron requiert aussi une vingtaine d’anneaux marqueurs ; j’en ai toute une jolie panoplie que j’étais contente d’utiliser.

On laisse les mailles de côté pour les emmanchures et on termine le corps du pull.

Et ensuite, on reprend chaque manche qu’on tricote de l’emmanchure au poignet ; le poignet reprend le motif de côtes torses. Pour tricoter les manches en rond, j’ai utilisé la technique du « magic loop » qui permet de tricoter un petit nombre de mailles en rond, sans avoir à utiliser un tout petit câble difficile à manier ou des aiguilles double pointe.

J’aime l’élégante simplicité de ce pull et son motif de gouttes. Les côtes torses en dégradé du bas et des poignets sont également une belle finition. La qualité Galactic se révèle douce à porter et pas trop chaude.

Astragal est idéal pour les étés pourris ! Vous savez, les tricots qu’on apprécie quand le pull d’hiver est au fond de l’armoire et…. les débardeurs aussi !!!!

Heartstrings Crop

C’est la saison des KAL ! J’ai réalisé Hearstrings Crop à l’occasion d’un KAL lancé par sa designer : Andrea Mowry. J’aime beaucoup ses modèles et j’ai plusieurs patrons dans ma bibliothèque sans avoir encore « osé » les tricoter. C’est chose faite avec Heartstrings Crop et je ne le regrette pas !

Le modèle se tricote dans la qualité Le petit Lambswool de Biches et Bûches. J’ai utilisé la couleur Turquoise pour le fond et des restes de laine pour les motifs car il en faut très peu. Modèle simple et très agréable à tricoter. Les explications sont claires et sans difficulté. Le seul point délicat du modèle ce sont les mailles à relever autour des emmanchures pour faire les manches (qui se tricotent de haut en bas).

J’ai modifié le col que j’ai fait plus serré, car je n’aime pas les cols bateau.

Techniquement le pull se tricote en un seul morceau : on commence par le bas. Comme dans le Into the woods, il y a un montage tubulaire pour les côtes et c’est vraiment une technique très bien pour donner de la souplesse et de l’élégance à la bordure. J’y suis habituée maintenant et je l’apprécie beaucoup. Sur l’article du Into the woods, vous trouverez les liens vers les vidéos de cette technique pour monter et rabattre les mailles.

Ce que j’aime dans ce modèle ? Tous les petits détails qui font son originalité ! La fente dans la bordure des côtes devant et dans le dos…

Les côtes des épaules et du col…

Les lignes de petits motifs dans des couleurs vives qui descendent sur les bras.

Ce modèle m’a permis d’utiliser de la laine de mon stock ; les motifs sont réalisés en Bien Aimée Merino single coloris Winterfell (le bleu foncé), La Fée Fil Mérinos SW Fingering coloris Hémoglobule (le rouge) et Madelinetosh Merino light coloris Woodstock (le marron) et Liquid Gold (le jaune).

Un peu sèche comme toutes les laines « rustiques », la Petit Lambswool se révèle très douce et très agréable à porter une fois lavée (à la main).

Il ne me reste plus qu’à trouver la jolie tunique par dessus laquelle je pourrai porter mon Heartstrings Crop !

Into the woods

Voici le modèle Into the woods de Mélanie Hoffmann, réalisé en Gilliatt de De Rerum natura.

Un pull réalisé avec ma « knitting sister » Tiphaine ; depuis Nice, Tiphaine m’a lancé le défi de tricoter ensemble ce modèle. Et nous l’avons fini quasiment en même temps ! C’était bien sympathique et une façon de tricoter ensemble malgré cette foutue distanciation ; il faut dire que de Paris à Nice, il y a je crois, largement plus d’1m de distance….

J’ai choisi une couleur bleu canard et un motif ton sur ton, je voulais un motif discret.

Le modèle est très sympathique avec son motif d’arbres sur l’empiècement, mais le patron m’a un peu déçue, car les explications ne sont pas très claires, dans les versions anglaise comme française, en particulier celles qui concernent les rangs raccourcis « à l’allemande ».

Le pull se tricote du haut vers le bas et en rond ; le motif des arbres se fait sous la forme de brins de laine qu’on pique quelques rangs plus bas à intervalles réguliers. le « geste » n’est pas difficile ; ce qui l’est en revanche c’est la tension du fil, puisqu’il s’agit d’une forme de broderie sur le tricot. Il faut donc veiller à ne pas trop tendre le fil du motif pour que l’effet « broderie » soit joli et régulier. Le patron propose une vidéo qui est bien utile, mais un peu d’entrainement s’impose !

Et ce pull a été l’occasion pour moi de découvrir le montage et le « démontage » tubulaire. Il s’agit d’avoir des bordures en côtes très souples et sans « barre » horizontale : les côtes ne sont pas interrompues et donnent un aspect très fluide.

Il m’a fallu chercher un peu pour comprendre cette technique qui n’est pas expliquée dans le patron, c’est dommage. Et si vous voulez tester, voici les vidéos que j’ai utilisées pour comprendre cette technique et qui pourront vous être utiles : tubular cast on et tubular bind off.

Petites touches personnelles pour cette réalisation : je n’ai pas repris l’effet blousant et n’ai donc pas fait les diminutions avant les côtes du corps du pull et pour le col, j’ai fait une ouverture moins large en tricotant 5cm de côtes au lieu des 2cm indiqués.

Le côté agréable de ce modèle, c’est bien sûr sa réalisation sans couture en une seule pièce, une technique que j’affectionne de plus en plus ! On commence par le col, on laisse les mailles en attente pour les manches ; on termine le corps du pull et on reprend ensuite les mailles aux emmanchures pour tricoter les manches. Tombé des aiguilles, le pull est terminé et il y a seulement à fermer le dessous des manches, un vrai plaisir ! Un passage au fer vapeur pour « lisser » l’empiècement et le pull est prêt.

Le pull se tricote en aiguilles 3.5mm pour les côtes et 4.5mm pour le jersey. Cela monte (ou plutôt descend !) assez vite. j’avais perdu l’habitude de cette grosseur de laine.

Et me voici donc avec un pull très confortable à porter, au milieu des arbres bien sûr !

Et Tiphaine, my knitting sister, est la guest star de ce billet avec son magnifique « Into the woods », tadaaaa !!!!!

Risttee

Sortons des tricots shetlandais mais restons dans les inspirations nordiques avec ce modèle Risttee, publié dans le magazine Laine n°9, un magazine sur la « Nordic knit life » que j’aime beaucoup. De très beaux modèles de créateurs, et une ligne éditoriale sur le style de vie nordique qui promeut les belles fibres, les filières locales respectueuses de la nature, le goût des choses simples et authentiques.

Risttee est un modèle d’Aleks Byrd, une designer dont j’aime l’inspiration puisée dans les traditions des pays baltes, comme pour ce modèle avec son empiècement en jacquard à motif estonien.

J’ai tricoté le mien dans la laine du modèle, c’est à dire de la Knit By Numbers 4 ply de John Arbon Textiles. Une première là encore pour moi. Cette laine merino est superbe et très douce, déclinée dans un dégradé de couleurs magnifiques. Et la démarche de fabrication me plaît beaucoup aussi. Située dans le Nord Devon en Grande-Bretagne, John Arbon Textiles est une filature à l’ancienne installée dans un moulin. Cette manufacture reprend les techniques traditionnelles avec des machines qui ont été restaurées. Et la laine travaillée est issue des races locales, notamment Exmoor et Leicester.

Tout cela compte beaucoup pour mon activité de tricoteuse et apporte de la valeur ajoutée aux modèles.

Le modèle se tricote du bas vers le haut en rond. On tricote aussi les manches en rond séparément et on les joint au corps pour tricoter l’empiècement. Aucune couture donc, sauf pour fermer les manches sous les bras. J’aime de plus en plus cette technique ! Certes, on a beaucoup de mailles sur les aiguilles, mais plus la « corvée » de coudre les pièces entre elles et cela fait un tricot impeccable !

Jusqu’à l’empiècement, il n’y a vraiment aucune difficulté, on tricote en jersey les bandes de couleurs en dégradé, du plus foncé vers le plus clair.

L’empiècement est plus complexe et réclame de l’attention car le motif est impossible à mémoriser. Il mélange des mailles croisées et un motif jacquard sur 60 rangs. Les 20 derniers rangs ont des diminutions pour l’encolure.

Ce mélange crée un effet « gaufré » comme dans le quilting.

Puis le col est en côtes rayées, sans difficulté particulière.

On rabat souplement et c’est terminé ; il n’y a plus qu’à rentrer les fils et fermer le dessous des manches.

Mon Risttee est doux et très agréable à porter, surtout avec ce printemps encore très frais !

Docklight

J’ai terminé le Docklight de Brooklyn Tweed. Un pull en Shelter, coloris Hayloft. Le modèle est en anglais.

Très agréable à tricoter et à porter !

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Pas de difficulté particulière. Le pull se tricote en rond jusqu’aux emmanchures puis en aller -retour jusqu’aux épaules. On tricote les manches en rond et on assemble tout ça ! On relève les mailles sur l’encolure pour faire le col en côtes.

Le point alterne motif ajouré et point de brioche.

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Pour le montage, j’ai testé le « tubular cast on » qui permet de commencer le pull directement par les côtes, sans avoir de rang de montage. Du coup l’effet vertical s’en trouve plus valorisé.

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Il faut bloquer le pull une fois terminé pour le mettre aux dimensions souhaitées et surtout bien mettre en valeur le point qui a tendance à resserrer l’ouvrage quand on le tricote.

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À cette occasion, j’ai étrenné mon jumper board, en provenance directe des Shetland ( merci Tiphaine !).

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Une fois lavé et essoré avec précaution, le pull est installé sur cette armature en bois dont on peut régler la largeur grâce à des chevilles amovibles.

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Il faut donc  régler le jumper board aux bonnes dimensions avant d’y enfiler le pull.

C’est comme cela que les shetlandais mettent en forme leurs magnifiques pulls en jacquard.

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Le pull peut y sécher bien droit. Il n’y a plus qu’à attendre.

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Et voilà, un déstockage qui fait de l’effet : 9 écheveaux et 1150m tricotés !

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Et maintenant, j’attaque mon stock des Shetland  : à moi le jacquard, les steeks, le tricot en rond !

À bientôt…