Après quelques créations à la technique un peu complexe (Éventail, Glycine), je me suis lancée un défi de simplicité ! Voici donc Tawel, un pull ample en jersey, facile à porter et facile à tricoter.
J’ai choisi le fil Tartan 3 de Fonty dans une couleur “thé matcha”. et un nom qui signifie « sérénité” en breton. Tawel est un pull pour se faire du bien !
Et pour donner de la personnalité à ce modèle, j’ai prévu quelques détails : une bordure côtes ouverte sur les côtés et plus longue dans le dos, des poches, et une discrète touche de couleur pour le peps !
J’ai dit simplicité ? Absolument ! La forme est droite jusqu’aux épaules, les manches basses sans profil d’emmanchure, les points sont faciles (côtes et jersey) et le mode opératoire est simple : le pull se tricote de bas en haut en utilisant les techniques à plat et circulaire pour éviter les coutures. Les fonds de poche sont des carrés en jersey tricotés séparément et joints au devant. Une fois les épaules assemblées, on relève les mailles sur les emmanchures pour tricoter les manches en rond. L’encolure en V est soulignée d’une bordure en i-cord.
Pour que chacun s’approprie ce modèle, je propose de choisir dans son stock la laine qui ajoutera la touche de couleur des fonds de poche et le motif rayé des manches ; une bonne façon d’utiliser les restes de pelotes dont on ne sait pas quoi faire. Et on peut varier les couleurs !
Le patron de ce modèle est à retrouver sur mon compte Ravelry : Natalie Chautemps Designs. Bon tricot !
Après le modèle Éventail, à la conception assez complexe, j’avais envie de « repos », un modèle simple et facile à tricoter : et voilà le top Tempo !
Ce modèle est conçu aussi pour être facile à vivre ; sa forme est droite et ample. Son aisance permet de le porter par dessus une robe ou une chemise, ou même sur un pull.
Mais il est aussi facile à tricoter avec des motifs simples qui se répètent : des rayures et un point ajouré qui font l’originalité du modèle. Il se tricote de bas en haut en rond puis, à partir des emmanchures, dos et devant séparément. Pas de difficulté majeure, vous pouvez vous lancer !
J’aime le mélange des points sur un même modèle qui crée des effets de contraste et de rythme. Ici, j’ai joué à la fois avec les lignes horizontales et verticales et avec les points pour créer un top aux effets dynamique et joyeux, comme une partition rythmée.
Et une fois encore, j’ai choisi le fil Ulysse de De Rerum Natura ; je l’apprécie particulièrement, car outre le fait qu’il s’agit d’une laine produite dans une démarche éthique, ce fil réunit beaucoup de qualités que j’aime explorer : tenue, douceur, légèreté, couleurs.
Dans le monde du tricot, chaque saison apporte son lot de nouveaux modèles et d’inspirations. Et j’apprécie particulièrement l’univers de Laine Magazine auquel je suis abonnée. J’ai déjà eu l’occasion de parler de cette revue de tricot d’origine finlandaise et dont j’ai présenté plusieurs modèles dans ce blog.
Le numéro 19 de Laine, intitulé « Kaolinite », célèbre l’aspect méditatif de l’artisanat et puise son inspiration dans la palette chaude et apaisante des argiles et des glaçures. Les superbes photographies empreintes de sérénité qui ornent ce numéro ont été prises dans un atelier de céramique, chaque modèle étant conçu comme une invitation à une pause relaxante dans la vie quotidienne.
J’ai été séduite par le modèle de la couverture : Kettle Cove de Jennifer Brou. Ce top s’inspire des lignes et de formes sinueuses que la neige dessine en s’accumulant. Mais j’ai beaucoup hésité à le tricoter. En effet, autant le résultat photographié me plaisait, autant les couleurs me posaient problème ! Mes goûts ne me portent pas naturellement vers les coloris choisis (2 jaunes et un rose) ni leur association. Et je sais aussi rester « méfiante » vis à vis de photos qui ne sont qu’une image de la réalité et non pas la réalité elle-même. Ainsi, dans un vêtement en tricot, la lumière, le mannequin, la pose, le cadre, tout concours à fabriquer l’impression et le ressenti. La différence de perception et d’appréciation entre un objet, un paysage, un vêtement, etc. et sa représentation est une réalité. Dire la non objectivité de la photo est une banalité, mais je ne l’avais pas perçue à ce point pour ce modèle. Dilemme donc…. J’ai longtemps hésité dans la boutique et cherché un autre choix de couleurs. Et finalement, j’ai pris les couleurs du modèle en pensant au résultat : Genêt, Argile et Crème anglaise de la qualité Gilliatt de De Rerum Natura.
J’ai eu tout au long de la période passée à tricoter le modèle des sensations bizarres : tantôt je me disais, « finalement, ça rend bien », tantôt « non, je n’aime pas ! »; j’avais beaucoup de mal à imaginer le modèle terminé et semblable aux photos du magazine et plusieurs fois j’ai songé à défaire !
J’ai tenu bon et suis allée jusqu’au bout et finalement je suis contente du résultat, même si ce n’est pas ma réalisation préférée. L’aspect final fait penser à un vêtement « vintage » aux couleurs « passées ». Je le trouve « décalé » par rapport à ma garde-robe et donc un peu difficile à porter, mais les réactions sont positives : mon entourage me dit que le modèle est chouette et qu’il me va bien, tant mieux !
Cette expérience est l’occasion pour moi de m’interroger sur ma pratique de créatrice de modèles ; dois-je me laisse guider spontanément par mes goûts, les laines et les coloris qui m’attirent ? Ou faut-il aller vers des choses moins évidentes pour moi, prendre des « risques » pour permettre plus de découvertes et enrichir ma pratique et ma créativité ?
Jusqu’à présent, je n’ai pas envisagé mes créations autrement que comme des modèles que j’aime porter. Mais après tout, ces patrons que j’invente ont pour objet de plaire à d’autres ; suis-je capable de créer des modèles qui ne seraient pas dans mes goûts, mais susceptibles de plaire à des personnes différentes ?
Évidemment, cela complique les choses, car comment distinguer ensuite, les réalisations que seraient « objectivement » réussies et susceptibles de plaire de celles qui seraient « objectivement « ratées ou peu intéressantes ? S’en tenir à son propre goût pour juger de la réussite – et du potentiel succès – d’une création, est-ce suffisant ? Il me faut creuser ces questions…
En tout cas, une chose est sûre, je veux m’en tenir à un objectif de qualité dans la construction de mes créations et la rédaction de mes patrons !
C’est une exposition d’art japonais du musée Guimet, consacrée aux estampes pour éventail d’Hiroshige qui a inspiré ce modèle. J’ai été frappée par la grâce et la délicatesse de ces estampes, la beauté des couleurs, le déploiement des motifs dans la forme contrainte de l’éventail, la créativité des cadrages.
Éventail est un pull en jersey envers. Les motifs en colonnes asymétriques sur le devant rendent hommage à la forme des éventails et aux cadrages audacieux des estampes d’Hiroshige. La réalisation de ces motifs utilise la technique des « fils tirés » qui consiste à piquer l’aiguille quelques rangs plus bas dans le tricot, à tirer sur le fil pour tricoter le point ce qui crée un brin en travers du tricot. Sa réalisation est assez technique et il est préférable de s’entraîner avant sur un échantillon, en particulier pour apprendre à travailler ce point de manière régulière ; la tension du fil tiré est essentielle pour la régularité et la beauté du point.
J’ai choisi la laine Ulysse de De Rerum Natura pour réaliser Éventail. Ce fil en mérinos français et portugais a une excellente tenue adaptée à la création de motifs en relief, tout en étant moelleux et léger. Et le coloris Nuit correspond tout à fait à ces bleus profonds magnifiques des estampes d’Hiroshige.
Éventail est un pull raglan aux manches 3⁄4 et une encolure en côtes. Il est tricoté en une seule pièce du bas vers le haut et sans couture.
Le patron du pull Éventail est disponible sur mon compte Ravelry en deux langues : français et anglais. Bon tricot !
Dimanche 17 mars, je suis allée au salon de la fête de la laine de Malakoff, 7e édition. Cette manifestation se déroule sur une quinzaine de jours et propose, outre le salon sur un week-end, des ateliers, des expositions, des conférences, un défilé de mode, etc. La démarche est vertueuse et s’attache à valoriser les fibres naturelles, les acteurs adoptant une attitude éco responsable dans leur processus de production et de travail des fils.
Ce festival a édité une charte qui prévoit que les participants respectent l’environnement et travaillent dans le respect des hommes, des animaux et de la nature. Sont donc proscrits de cette manifestation les fibres issues de l’industrie chimique, les modes d’élevage qui ne respectent pas le bien-être animal (comme la pratique du mulesing par exemple). Cela suppose aussi la transparence sur les méthodes de production, sur les labels et tous les processus de fabrication. La charte recommande même l’utilisation d’emballages écologiques ou à faible émission de CO2, voire pas d’emballages du tout !
J’ai fait de belles rencontres !
Mathilde, passionnée de tricot depuis son enfance, a créé Natissea dans le nord de la France, une entreprise de fil à tricoter écologique et végétal, basée sur des fibres locales. Son initiative découle de son désir de tricoter de manière plus saine, tout en répondant à une demande croissante d’alternatives aux fibres synthétiques ou animales, la plupart du temps importées. Forte de ses études en stylisme et de son expérience dans l’industrie textile parisienne, Mathilde s’est lancée dans la recherche des fibres végétales produites localement. Malgré les défis liés à la quasi-disparition des filières françaises, elle a persévéré et grâce au soutien des consommateurs et acteurs de la filière, elle continue de développer et d’améliorer ses fils.
Pourquoi des fils végétaux ? Mathilde souligne plusieurs raisons : leur caractère écologique, et l’alternative plus vertueuse en termes d’impacts environnementaux qu’ils représentent en comparaison des fibres synthétiques et animales dont la production va de pair avec la déforestation, la surpopulation animale et les conditions de vie déplorables dans les élevages. Elle encourage à trouver un équilibre personnel dans l’utilisation des fibres et soutient l’idée que chaque petit geste compte.
Les fibres végétales offrent des avantages thermorégulateurs, antibactériens et hypoallergéniques. Mathilde souligne leur potentiel créatif, bien que leur non-élasticité puisse nécessiter un ajustement de la technique de tricotage. Ses fils sont certifiés GOTS (Global Organic Textile Standard), produits en France et teints de manière écologique.
En dépit du manque de subventions gouvernementales, Mathilde reste optimiste quant à la résurgence des filières du lin et du chanvre textile en France, grâce à l’engagement croissant des consommateurs et des acteurs de l’industrie. Elle reste vigilante pour développer ses gammes de fils à tricoter Natissea, tout en contribuant à un mode de vie plus durable.
Natissea propose une gamme de 5 fils à partir de chanvre , de lin et de coton Vous en saurez plus en consultant son site : natissea.com
J’ai aussi rencontré Caroline (et son conjoint ; important le conjoint : il aide, il soutient, il participe, il encourage !). Caroline est teinturière végétale et fondatrice de la marque « Une Lainière en Touraine « . Initiée au tricot dès son enfance par sa mère et sa grand-mère, elle a très vite eu envie de créer avec des fibres plus naturelles et respectueuses de l’environnement et s’est formée aux arts de la laine et à la teinture végétale.
Ses valeurs sont aussi les miennes : une laine française éthique et traçable, des teintures écologiques à base de plantes (pas d’insectes ou d’animaux colorants), des produits naturels, biodégradables, le souci du bien-être humain et animal, des prix justes et zéro produit chimique ou matière synthétique.
Caroline souhaite particulièrement mettre en valeur les races de moutons françaises souvent méconnues. Ses fils proviennent d’élevages français de différentes régions (Pyrénées, Alpes, Bretagne), tous engagés dans le bien-être animal et humain, assurant une chaîne de production transparente et maîtrisée. Caroline mélange ces fils pour obtenir un fil à tricoter aux qualités variées : douceur, gonflant, chaleur, souplesse, tenue, tombé, élasticité, etc.
Caroline crée de très belles couleurs, en harmonie avec les caractéristiques de ses laines. Son travail s’adresse aux passionnés de belles laines, soucieux d’une production éthique et durable qui mette en valeur la beauté des fibres. J’ai eu du mal à choisir !
Outre une gamme de fils, Caroline commercialise aussi des fibres pour le filage ou le feutrage. Vous trouverez tout sur son site : Une lainière en Touraine.
Et j’ai revu avec plaisir bouclelaine installé en Bretagne qui produit un fil à partir de la race Ouessant ; j’ai réalisé ma première création – le pull Prem’s – avec cette laine que j’aime beaucoup !
Et aussi Doriane de Maison Septembre qui a créé son studio de teinture végétale en Anjou. Je l’avais rencontrée pour la première fois à Felletin dans la Creuse. Doriane teinte ses laines artisanalement avec des végétaux cueillis sur place.
J’aime ses coloris très doux et j’étais curieuse de découvrir le dernier , »Ivoire », teint avec … de l’avocat !
Je n’ai pas été déçue ! J’adore ce coloris à l’écru légèrement rosé. J’en ai acheté bien sûr et cogite déjà pour le pull que je vais créé avec… Merci Doriane !
Et pour le reste, j’ai vagabondé dans le salon…
… et me suis laissée tenter par quelques bricoles…
… Et un livre ! Métamorphoses de la laine de Florence Wullai qui évoque l’écosystème du monde pastoral et comment le travail de cette matière vivante qu’est la laine peut être une façon d’habiter le monde sans l’abîmer. Tout un programme ….
C’est encore l’hiver et il est temps de vous présenter un patron de tricot que j’ai réalisé deux fois. C’est assez rare chez moi, c’est donc dire si je l’apprécie ! Il s’agit des mitaines Davvi. Ce modèle d’Aleks Byrd est inspiré de la culture samie, un peuple autochtone du nord de l’Europe établi dans une zone qui couvre le nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande ainsi que la Laponie.
Le motif reprend ceux des ceintures tissées des vêtements traditionnels samis, mais rappelle également la forme naturelle en chevron des arbres de la forêt et des sommets des montagnes. Invitation à plonger dans les paysages nordiques et la beauté brute de la nature, ces mitaines incarnent à merveille l’esprit de l’hiver et de la vie en plein air !
J’aime les créations de cette designer dont l’inspiration s’abreuve à plusieurs traditions et pays, l’Estonie en particulier. Vous reconnaîtrez sans doute ici un mélange de motif de mailles croisées et de motif jacquard déjà utilisé dans son pull Risttee que j’ai tricoté aussi. Dans ces mitaines, j’ai apprécié le mélange des points, les détails délicats, le dégradé de nuances et l’évocation conjuguée des paysages nordiques, de la beauté de la nature et de la saison hivernale.
Ces mitaines sans doigts, excepté pour le pouce, présentent une combinaison de points torsadés et de tricot en trois dégradés de couleurs pour créer un effet matelassé. On alterne donc les zones en points croisés et en jacquard ce qui exige de l’attention. Le motif se réalise avec une grille – à répéter une fois – avec le détail des couleurs ce qui en facilite la lecture.
Et on tricote en rond, bien sûr ! Pas de couture. Les mailles pour le pouce sont reprises et également tricotées en rond.
Ce type de modèle est idéal pour utiliser des petits restes car le métrage est faible (pour les 4 couleurs, il faut entre 121m et 16m de fil) et j’en ai profité pour puiser dans mon stock pour tricoter ces deux versions. Pour la version en bleu, j’ai utilisé : le fil Ullgarn Extra 1 d’Yllet (marque suédoise) avec trois dégradés de bleu/gris : Color of the Moon Fingering (coloris Indigo), Madelinetosh Merino Light (coloris Favorite Pair et Well Water).
Pour la version en rouge, j’ai utilisé le fil Madelinetosh Merino Light (coloris Pendleton Red) avec trois couleurs : Madelinetosh Merino Light (coloris Woodstock), La Bien Aimée Merino Singles (coloris Patagonia) et La Fée Fil Fingering (coloris Du vent sur les cendres).
Le patron est clair et détaillé et si l’alternance des motifs de mailles croisées et jacquard requiert de l’attention, il se suit assez facilement grâce à la grille, ce qui rend le modèle très agréable à tricoter.
Ce modèle est paru dans Laine magazine n°7 et vous le trouverez aussi sur Ravelry. L’hiver n’est pas terminé, n’attendez plus pour vous lancer dans ce modèle ! Que vous soyez à la recherche d’un projet relaxant pour les soirées d’hiver au coin du feu ou d’un cadeau fait main, ces mitaines sont un choix parfait.
Après Mosaïque, voici le châle Comme une gravure. J’ai voulu expérimenter le point « nid d’abeilles », ou point d’alvéoles, dont je trouve l’effet double épaisseur et graphique très intéressant.
Si ce point n’est pas techniquement très compliqué, il est quand même un peu risqué car les erreurs sont difficiles à rattraper ! Le point se tricote sur deux rgs en piquant sous la maille ; quand il faut défaire, il n’est pas très simple de s’y retrouver.
Mais heureusement, le point reste très lisible quand on le tricote ; si on est interrompu, on retrouve très facilement où on en est. Pour résumer, un point à ne pas tricoter devant la télé, mais agréable et facile à tricoter.
Et pour le design de ce châle, j’ai dessiné une bande en jacquard, comme gravé dans l’épaisseur du point.
Le châle triangulaire est de petites dimensions, on peut le porter sur les épaules ou enroulé autour du cou.
Il se tricote par la pointe en augmentant de chaque côté et la bordure en i-cord est incluse dans le tricot : pas de mailles à relever pour les finitions.
J’ai choisi la laine Life in the long grass ; j’ai découvert récemment cette marque de laine, produite en Irlande dans une démarche éthique et écologique, ça compte beaucoup pour moi. Leurs coloris sont magnifiques, avec de superbes dégradés de couleur comme pour celle que j’ai choisi : Podzolic. Et pour le jacquard, j’ai pris dans mon stock la qualité Olann, coloris Muir.
Le patron de ce châle en anglais et en français est en vente sur mon compte Ravelry : Natalie Chautemps. Bon tricot !
Comme son nom l’indique, je me suis inspirée de la vitalité de la nature pour créer ce cardigan dont les torsades sur les devants et le dos imitent la glycine grimpante.
Le motif de torsades est complexe et associe des croisements de points avec des mailles torses pour donner cet effet d’enroulement caractéristique de la glycine. J’ai choisi une laine fine et douce, la Fonty BB Merinos pour mettre en valeur le motif des torsades.
Si le motif est complexe, la forme est simple ! Dos et devant sont tricotés droits sans diminutions d’emmanchures et les manches sont basses.
On tricote ensemble dos et les deux demi-devants à plat, avec les bandes de boutonnage ce qui accentue l’effet vertical du motif.
Puis pour les manches on sépare dos et devants jusqu’aux épaules rabattues ensembles.
On relève des mailles pour tricoter les manches de haut en bas. Et voilà un cardigan sans couture, à la forme ample, facile à porter !
Comme pour mes précédentes créations, le patron de Glycine est disponible en français et en anglais sur Ravelry.
J’ai bien conscience de ce que le titre de ce billet peut avoir de provocateur, alors que le mois d’avril est bien froid ici, à Paris. Mais que voulez-vous, je n’y peux rien : Invincible summerest le nom du châle que je viens de terminer !
C’est un modèle de Suzanne Sommer publié dans le numéro 2 de Laine magazine. Il combine deux points : le point mousse et le point de brioche que j’affectionne particulièrement !
Et la construction du châle m’a bien plu aussi : il est tricoté depuis la pointe et en biais avec des augmentations assymétriques au centre et de chaque côté. Le motif de brioche triangulaire est placé en alternance de chaque côté du centre du châle.
Et une troisième couleur plus contrastée vient terminer la bordure du châle en haut.
Le châle est bordé d’un i-cord, une finition que j’aime beaucoup aussi car elle fait une très belle lisière.
Pour le réaliser, j’ai puisé dans mon stock et choisi une gamme de fils dans les tons vieux rose : La Bien-Aimée Merino Singles (coloris Rose Quartz), Olann Singles, Madelinetosh Merino light (coloris Sugar Plum) et enfin un reste de Malabrigo brun foncé.
La réalisation de ce châle réclame pas mal d’attention pour les changements de point et de couleur, les augmentations, mais le patron est bien expliqué. Et le résultat est là : un joli châle en dégradés de rose qui s’enroule autour du cou pour beaucoup de douceur et de moelleux !
Voici ma dernière réalisation : le pull Smookie de Kate Davies. je l’ai tricoté tel que le modèle est présenté ; avec la même laine – Ooskit – et la même couleur – Domra – et je suis bien contente du résultat !
La laine Ooskit – un fil de Kate Davies – est très belle et facile à travailler ; elle joue la carte du naturel et de l’authenticité ; entièrement produite en Écosse dans une démarche éco responsable, elle est disponible en 3 coloris naturels de gris, obtenus par le mélange des toisons. Domra signifie brouillard en écossais. C’est une laine DK qui se tricote avec des aiguilles 4 mm.
J’avais envie d’un pull ample et celui-ci combine le confort et l’élégance avec ses motifs raffinés de petites torsades, de losanges et de mailles torses.
Comme d’habitude chez cette designer, le patron est clair , mais il manque à mon sens un peu d’infos, sur les dimensions notamment. Les instructions sont détaillées et les grilles de motif faciles à lire, ce qui est important car le motif de losanges est complexe et requiert beaucoup d’attention, une erreur est vite arrivée !
Fort heureusement, avec le mode opératoire du tricot circulaire du bas aux emmanchures, on tricote sur l’endroit er cela facilite la lecture du motif.
Il n’y a pas de diminutions d’emmanchures et les manches sont basses, ce qui en fait un pull très confortable et agréable à porter.