Voici le modèle Alda trouvé chez Triscote. Site spécialisé dans la laine islandaise Lopi.
La laine Plötuloppi m’a un peu décontenancée au début car elle est brute, c’est à dire non tordue et un peu rugueuse. De fait, elle se casse facilement, il ne faut pas tirer sur le fil.
Mais après un petit temps d’adaptation, elle se révèle très agréable à tricoter.
Le gilet Alda se tricote en un seul morceau avec le fil en double.
On commence par le point fantaisie du haut, puis les côtes.
On reprend les mailles laissées en attente pour les manches et on les tricote en rond et en côtes. Elles sont donc tricotées du haut vers le bas.
Puis, je relève des mailles sur le côté des côtes pour faire les devants.
Enfin, je reprends le rang de montage du tricot auquel j’ajoute des mailles relevées sur les devants pour tricoter l’encolure en côtes 3×3 pour commencer, puis 2×2 et 1×1 avec les diminutions.
Je couds de jolis boutons.
Et voilà un gilet court, près du corps et bien chaud pour affronter l’hiver. Et sans aucune couture !
Oui, je sais, on est déjà en octobre et la rentrée, c’est déjà un peu loin. Mais quand même…
J’aime bien septembre finalement, même si souvent cela signifie la fin des vacances. C’est le temps des projets de rentrée : « Qu’est-ce que je vais tricoter cet hiver ? » et des bonnes résolutions : « Faut que je déstocke, faut que je déstocke, j’arrête d’acheter de la laine, je déstocke… »
Donc, pour cette rentrée 2014, demandez le programme !
D’abord, terminer les pulls d’hiver commencés et pas terminés pour cause de temps chaud. J’entends déjà les sarcasmes… Vous avez déjà essayé de tricoter du mohair par 29° ? Moi si. Eh, bien, c’est impossible, ou du moins c’est un calvaire. Donc non merci, je tricote entre autres pour me détendre.
Je disais donc : terminer les pulls d’hiver. C’est à dire le pull norvégien tricoté en rond dont il me reste les manches à réaliser…
Et le gilet Alda de Triscote en Plötulopi. Que je ne vous ai pas encore présenté, mais ça va venir…
Tricoté en Plötulopi, une laine islandaise mèche, non tordue, ce qui la rend facilement cassante, mais très légère. Un peu rugueuse quand même, j’espère qu’elle va s’adoucir…
Et quand j’aurais fini, je ferai bien :
Un châle, celui-là par exemple. Camille de Marylene Lynx, tricoté en Blue-faced Leceister.
Les châles, il faut que je m’y remette, d’autant plus qu’avec Corinne, on a plusieurs projets avec la laine achetée à l’Oisivethé, le café tricot où l’on se fait une soirée filles une fois par mois.
Des gilets pour Lucie qui n’aime pas les pulls qui s’enfilent par la tête. J’en ai commencé un « vanille/chocolat » avec ce coton.
Et je poursuivrai avec un gilet d’hiver avec ces restes de Phildar. Pourvu que j’en aie assez…
Et je voudrais aussi tester la technique des steeks. Ça fait un moment que ça me titille cette affaire là, il faut que je m’y mette. Mais il faut d’abord que je fasse un essai.
Et puis, j’ai décidé aussi de ressortir les « vieux » projets de pulls jamais réalisés, stockés dans des cartons qui s’empilent dans le placard : j’ai la laine et le modèle , y’a plus qu’à !
Donc en prévision aussi :
Un modèle Phildar de cape en Partner 3 :
Et ce pull Phildar aussi, mais que je ferai en Lopi.
Pull norvégien PhildarLettlopi
Bon, ça suffit peut-être pour le moment, surtout que – comme dit l’Empereur d’Orient dès qu’il n’y a plus d’oeufs de Pâques – « C’est bientôt Noël » et il faut que je prévoie du temps pour faire ce qui n’est encore pas prévu au jour où je vous écris ( vous me suivez ?).
Heureusement que l’été joue les prolongations. J’ai enfin terminé mon polo tricolore avec points fantaisie.
Quel polo ? me direz-vous, non sans raison… Ben, justement, je ne peux pas vous montrer le modèle, puisqu’il s’agit d’une création.
Allez, un petit effort de mémoire. Il s’agit du polo que j’avais décidé de tricoter pour déstocker mes cotons et pour tester quelques jolis points repérés dans le livre « Le tricot en 300 points« .
Ces échantillons doivent vous dire quelque chose.
J’avais finalement opté pour cette combinaison de couleurs…
Et je m’étais mise à l’ouvrage quand, patatras ! plus assez de coton bleu et impossible d’en retrouver. J’en étais restée là. Pour plus de détails, voir ici.
Il a donc fallu défaire la partie haute de l’empiècement en bleu et orange
… Pour la refaire en écru et orange
Les manches n’ont pas posé de problème. Réalisées dans un motif que je qualifierai de « nid d’abeilles » rassemblant les trois couleurs. Et voilà le travail !
Très agréable à porter en plus. Le coton est doux !
Ce qui donne un polo en trois couleurs et trois points : point de riz bicolore, point de toile bicolore et point nid d’abeilles tricolore.
Non, je n’ai pas fait que des sacs et oui, je continue à tricoter ! La preuve en images. Voici mes réalisations de l’été.
Un petit body en coton pour Jeanne, réalisé en fil Belice de Katia, un joli coton en dégradé que j’ai choisi en bleu. On dirait la mer …
Sans oublier les petits boutons, pour le côté pratique…
Et une petite robe d’été pour Jeanne encore, toujours un modèle Katia , réalisé en Mississipi 3. Un peu grand pour le moment, mais le temps passe vite…
Avec motifs « fleurs » et « maisons » rebrodés.
J’étais en panne de Coton 100% pour mon pull d’été bleu et blanc qui a donc dû attendre. Il est arrivé, je vais donc pouvoir le terminer, si Monsieur l’été veut bien durer encore un peu…
Et j’ai fait aussi de la couture ! Dont un ensemble d’été pour Lucie qui m’a permis d’expérimenter le passepoil ( « passepoil », ça fait beaucoup rire l’Empereur d’Orient) et la dentelle.
Short avec poches prises dans la couture …
Et tunique avec empiècement et bordure en dentelle
Bon allez, un petit dernier, et malgré l’actualité ce ne sera pas un cartable de rentrée…
Et cette fois, je l’ai fait sans modèle ! Enfin, plus exactement sans mode opératoire car j’ai fait du reverse engineering à partir d’un modèle acheté en Turquie.
D’abord un joli tissu…
Pour faire ceci…
Il faut faire un patron (merci Maman !) de la partie « ventrue » du sac et de son empiècement. Attention au sens du motif. S’agirait pas de mettre la clé de sol à l’envers !
L’empiècement du haut est utilisé en double épaisseur pour plus de solidité et renforcé par de la toile.
Et c’est parti pour l’assemblage…
On teste les boutonnières sur une chute de tissu
On ajoute les bandoulières…
Et on coud de jolis boutons…
Et voilà un sac » musique » doublé et selon ma désormais – bonne ? – habitude, sa petite pochette assortie.
Et si avec ce beau sac, Sophie ne chante pas bien…
Et j’ai soigneusement noté les différentes étapes pour pouvoir refaire ce modèle que j’ai décidé d’appeler « ottoman » en hommage au modèle.
Bon, j’arrête un peu les sacs et la prochaine fois, je vous parle de mes réalisations de vacances.
Ayant surmonté mes premières appréhensions avec le sac « Londres », je ne m’arrête plus en si bon chemin. Je me suis laissée tenter par un autre modèle du même livre « Collection de sacs », le sac « Barcelone »…
…pour lequel j’ai trouvé de jolis tissus : un tissu d’ameublement pour l’endroit
et un coton pour la doublure.
Je trouve que les vélos et les papillons participent de la même évocation bucolico- naturelle, bref, évoquent bien ensemble la nature et le grand air !
Faisons fi des grands discours et au boulot ! Je vous épargne quand même les laborieuses étapes de fabrication. Je vais toujours aussi lentement, mais finalement seul compte le résultat, que voilà !
J’ai même trouvé de belles lanières en cuir, recoupées dans des chutes, qu’il a fallu coudre prudemment, car Jeanine trouve ça un peu rude…
Et avec poches plaquées sur un côté, s’il vous plaît !
Et comme il me restait du tissu, j’ai « décliné » le sac en pochette assortie
doublée aussi, bien sûr !
Ce qui nous fait, chères petites mesdââââmes, un ensemble sac + pochette du plus bel effet ! Enfin, j’espère…
Et tant qu’à faire qu’à utiliser les restes, voici aussi quelques pochettes pour aller avec le sac africain.
Ce fut parfois un peu laborieux et surtout lent, mais au final, je me suis bien amusée !
J’ai eu envie de me lancer dans la fabrication de quelques modèles d’autant plus que ma nièce m’a offert des tissus africains avec de l’apprêt qui feront l’affaire pour ce type de modèles, je pense.
Et j’ai aussi en projet quelques cadeaux pour des anniversaires, dont je vous parlerai après lesdits anniversaires. I keep my secret secret !
Bon, ce qui m’ennuie un peu, c’est qu’il ne s’agit pas d’un ouvrage pour débutants, les explications tiennent en une page et il n’y a pas de patron à l’échelle.
Mais d’un autre côté, les formes sont simples et un sac est sans doute plus simple à assembler qu’un vêtement. J’hésite.. J’y vais, j’y vais pas ?
Allez, je plonge ! J’ai choisi un modèle de grand sac, cela sera plus facile à manipuler que les toutes petites pièces de tissu.
Ce sera le modèle « Londres »
Mais version africaine, avec ce tissu que j’ai commencé par laver, on ne sait jamais…
Le modèle ne prévoit pas de doublure, mais s’agissant d’un grand sac, j’ai pensé judicieux de le faire en double épaisseur pour qu’il soit plus solide.
J’ai donc coupé en double tous les morceaux et suis passé à l’assemblage : les côtés d’abord, les dessus avec la fermeture éclair ensuite, en veillant à bien faire correspondre les motifs de part et d’autre de la fermeture, et le fond.
J’ai pris mon temps pour éviter les erreurs fatales ou les coutures à défaire et refaire et globalement, tout s’est bien passé. J’ai cassé ma première aiguille de machine et j’ai cru que les ennuis commençaient. Mais non ! la changer fut un jeu d’enfant, ouf !
J’ai bien bloqué le bas de la fermeture dans le tissu car il s’agissait d’une fermeture séparable.
Donc voici mon premier sac de voyage, dans le style africain.
Avec une poche sur le côté, prise dans les coutures des sangles qui descendent jusqu’en bas.
Des sangles solides et assez longues pour porter le sac en bandoulière.
Il me reste du tissu. Je me demande si je ne vais pas faire une ou deux pochettes assorties…
Dare dare avant les vacances, je termine les travaux en cours, mais j’ai un peu le temps, car mes vacances arrivent lentement, hélas !
Dans la série « tricot pour bébé », voici une robe » color block » pour Jeanne. Lucie avait la sienne, donc y’a pas de raison !
Robe tricotée en Coton stretch – modèle Katia du catalogue layette
Et un ensemble trèfle toujours pour Lucie et toujours un modèle Katia mais de ce catalogue cette fois.
Les boutons « coccinelle », le détail qui fait tout !
J’ai un peu modifié le modèle en inversant les couleurs des devants et des poches car je n’avais plus assez de blanc.
Et voici ce que donne la couverture rose qui était en pièces détachées, sur l’avant dernier post
Avec doublure, s’il vous plaît !
Et je n’oublie pas non plus que j’ai aussi des neveux plus grands. j’ai commencé un pull d’été pour Noë, en Katia Revive ( qualité qui n’existe plus ) mais dans un modèle Phildar.
Très joli coton dans des belles nuances terre et sable qui donne des débuts prometteurs…
Et j’ai commencé un pull d’été pour moi ( catalogue Katia 78 Femme printemps été) :
…que je réalise en Katia Coton 100%.
Ça monte lentement… Forcément avec tout le reste en cours !
Le principe est simple : le mode opératoire est décrit pour chaque point avec en regard le résultat en photo.
Evidemment, la gamme est infinie et le livre ne peut sans doute pas être exhaustif, mais quand même, avec lui, les possibilités de création sont immenses.
Du coup, cela m’a donné des envies de création : un petit polo en coton qui me permettrait de déstocker.
J’ai choisi trois jolis points en jacquard : un point de riz bicolore, un point dit « de toile » et un point tricolore « nid d’abeilles ».
Et j’avais dans l’idée d’utiliser ces trois cotons :
C’est parti pour les échantillons !
J’ai beau essayer différentes combinaisons, le résultat ne me plaît qu’à moitié. Je trouve que le vert et l’orange se font trop concurrence. Il faudrait une couleur plus douce pour remplacer l’une ou l’autre.
Qu’à cela ne tienne, j’essaye avec un bleu gris ( du New Orleans de Katia).
Je tiens ma combinaison de couleurs ! Ce sera donc avec ces coloris
Reste à trouver la forme. C’est là que la consultation de mon stock de catalogues s’avère précieuse. J’opte pour un petit polo à manches courtes. Le bas sera réalisé en point de riz bicolore écru et bleu, le haut formera empiècement et sera tricoté en point de toile bleu et orange. Et les trois couleurs seront réunies pour les manches raglan en point « nid d’abeilles ».
C’est parti ! Mais, Caramba ! je déchante très vite… Je n’ai que trois pelotes de bleu et j’entame la deuxième pour l’empiècement du dos. Je n’en aurai donc pas assez.
Fébrilement, je me lance dans la recherche de pelotes supplémentaires, en vain. Plus de stock nulle part !
Il faut donc me rendre à l’évidence et revoir la copie. Ça me plaisait pourtant bien comme ça ! Ne pas s’énerver et lister les solutions.
1 – Trouver un bleu aussi proche que possible pour tricoter la partie haute du dos et du devant. Je garderai le bleu initial pour les manches. Ça me paraît réalisable si je trouve vraiment le coton qu’il faut (grosseur et couleur adéquates). L’avantage des couleurs mélangées c’est que la différence – parce qu’il y aura forcément une différence – se verra moins.
2 – Autre solution, introduire une 4ème couleur pour l’empiècement du haut. Faut voir… Ça dépend bien sûr de la couleur… Mais ça change complètement le résultat. Encore un échantillon en perspective…
3 – Revoir la combinaison des trois couleurs en utilisant plus de beige ou plus d’orange ? Ce qui suppose aussi d’envisager de tout refaire..
J’en suis là aujourd’hui. Je me lance dans la quête d’un coton bleu et que la force soit avec moi !