Avant toute chose, très bonne année à tous ! Je vous souhaite une année sereine, apaisée et heureuse ! Et si vous n’avez jamais tricoté, essayez !
Puisqu’on est au mois de janvier et que les fêtes sont passées, je peux donc détailler un peu mes dernières réalisations.
Les chaussettes jacquart d’abord.
Bon, le résultat est sympa, mais je ne crois pas que je reprendrai un modèle de ce livre, car je ne suis qu’à moitié satisfaite des modèles.
Pour le modèle jacquart que j’avais choisi, le nombre de mailles et les diminutions ne tenaient pas compte de la continuité du motif, c’est dommage, même si la rupture du motif se trouve sur l’arrière de la jambe.
Et la pointe du pied tricotée selon les explications, vous fait de magnifiques pieds si et seulement si – comme on dit dans les démonstrations mathématiques – … vous avez des pieds de canard ! Les diminutions sont trop espacées. J’ai donc refait la pointe en diminuant tous les rangs et là, ça va beaucoup mieux.
Voici donc les chaussette jacquart offertes à Amonbofis pour Noël. je crois qu’il aura bien chaud au pied pour son week-end à la montagne… enfin, si il y a de la neige. J’espère que je n’ai pas fait tout ça pour qu’il randonne en tong !
Et en couture, je me suis bien amusée à confectionner trois pochettes de rangement pour le nécessaire de tricot. Avec les tissus trouvés au salon Création et savoir-faire, c’était un vrai régal d’associer les tissus.
Comme il s’agissait d’une création sans modèle, il a fallu que je cogite un peu sur la forme et les étapes d’assemblage. J’ai donc prudemment commencé par une pochette » martyr » dans un vieux tissu. Et j’ai enchaîné avec la mienne, histoire de vérifier que le résultat était satisfaisant.
Voici en « accéléré » quelques étapes de la fabrication.
L’idée était de réaliser une pochette de voyage qui permette de transporter en une seule réalisation le tricot en cours et le matériel nécessaire, le tout bien protégé.
La pochette est donc formée d’un grand panneau à l’intérieur duquel se trouvent deux poches : une petite pour les aiguilles circulaires, crochets, aiguilles doubles pointe, une autre plus grande pour le reste du matériel (ciseaux, mètre, épingles, aiguilles à laine, arrêts de maille, etc…). Entre les deux, on glisse une pelote. La pochette se referme en se roulant sur elle-même et se ferme par des boutons.
Le tout est doublé avec molleton.
Pour ma pochette, j’avais prévu des poches intérieures avec boutons, qu’il a fallu compléter par des pressions, sinon les aiguilles se sauvaient !
Du coup, pour les deux autres, j’ai adopté les fermetures à glissière plus sûres.
Le principe est assez simple. Il faut d’abord réaliser les deux poches intérieures sans les fermer complètement car il faut ensuite les fixer à la doublure. Ensuite, on assemble la doublure avec ses poches, le tissu extérieur et le molleton, en n’oubliant pas les brides pour les boutons !
Je me suis un peu compliqué la tâche en faisant des poches intérieures à soufflet, mais c’était très instructif !
Et voilà le travail !
Et comme j’aime bien les finitions qui « tuent » comme disent les jeunes, j’ai réalisé aussi pour chaque modèle, la pochette pour les ciseaux et celle pour les aiguilles à laine assorties !
J’en connais quelques unes qui n’ont plus aucune excuse pour oublier le tricot quand elles partent en voyage…
À bientôt !