Musée des horreurs

Tout était fini. La petite brassière Sprinckle en Koigu, la salopette bicolore avec ses petites poches et le pull à capuche pour ma soeur que j’avais rallongé à sa demande (le pull pas ma soeur).

Tout était fini donc et tout me plaisait.

Et puis j’ai décidé de les laver. Et hop ! dans la machine avec en plus mes deux châles Day break et Camille, programme court à 20°, pas d’essorage, tout va bien.

Sauf qu’une lessive plus tard, tout ne va pas bien, tout va même très mal ! Ces oeuvres irremplaçables ressortent massacrées, feutrées. L’horreur totale ! Seuls rescapés : mon châle Camille, dont les couleurs ont quand même un peu pâli et la salopette bleue.

Passée la stupéfaction, l’empereur d’Orient se précipite sur internet et me trouve une recette avec du vinaigre d’alcool.

Je suis la recette à la lettre : trempage 1/2 heure dans un mélange  vinaigre, eau froide.

Mais il n’y a pas eu de miracle, le feutrage est resté.

Mais POURQUÔÔÂÂ ai-je mis ces lainages dans la machine !!!!!!

Pour les laver, vous allez me dire…

Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé.

Le pull de ma soeur a complètement feutré – il a rétréci et est totalement importable, on dirait du carton – sauf les 8 cm du bas justement la partie rallongée par mes soins. Alors que c’est la même qualité de laine !

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La salopette bicolore était en laine mérino : elle ressort indemne.

Le Daybreak est à peine portable : rétréci, sans éclat et cartonné.

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La brassière Koigu s’en sort un peu mieux. Rétrécie d’une taille 12 mois à une taille un mois mais relativement souple donc portable. Enfin, exit quand même la subtilité du chiné…

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Il faut que je me fasse une raison, je viens de massacrer de jolis tricots, auxquels je tenais et dont certains étaient des cadeaux à offrir. Je voudrais avoir le pouvoir de remonter le temps…

Je m’en veux, je m’en veux…

Je pourrais écrire des litanies sur mes regrets de tout ce gâchis, mais je crois que je vais mieux utiliser mon temps pour tout refaire !

Et j’ai aussi cherché des explications.

1 L’essorage à 0, c’est à dire pas d’essorage du tout, n’est apparemment pas une bonne idée. Si j’en juge par ce que j’ai lu, il faut essorer la laine (gentiment, mais il faut l’essorer). Le trempage s’est sans doute trop prolongé.

2 Le programme choisi, même à 20° n’était pas adapté. Dans le programme laine d’une machine à laver, le tambour oscille mais ne tourne pas complètement. Mes tricots ont peut-être été trop « secoués ».

Je garde ce musée des horreurs pour me rappeler à la prudence.

Mais quand même, c’est dur…

Je cours sur internet pour racheter de la laine, ça va me remonter le moral.

À bientôt.

2 réflexions sur « Musée des horreurs »

  1. Ben flûte alors, comment c’est possible !!
    En effet je comprends ta déception, je n’avais même pas vu le tout fini.
    Courage Natalie, bientôt l’occasion e racheter de la laine.
    Profite bien de tes vacances quand même

    1. Merci Corinne. La déception est passée, je vais tout refaire. Mais quand même, je vais angoisser à la prochaine lessive de lainages…

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