Demandez le programme !

Fidèle à mon habitude de programmer des projets tricot ou couture à l’occasion des vacances, du changement de saison, de la rentrée, voici donc mon programme  » hiver » pour les semaines  – ou les mois soyons réaliste ! -à venir. Et comme d’habitude aussi le programme sera chargé et peut-être pas  » tenable » dans les délais prévus, mais ce n’est pas très grave.

Je passe sur les réalisations pour le club tricot : layette, bonnets, couverture et autres « petites » choses, mais qui prennent du temps !

Et je passe aussi sur quelques projets couture qui mûrissent gentiment dans la perspective des cadeaux de Noël et que je ne peux guère dévoiler ici.

Bon, me direz-vous, ça vient ce programme ou quoi ? Voilà, voilà…

D’abord, poursuivre le déstockage. Je tiens mon engagement 2016 d’une réalisation par mois avec le stock, je ne vais pas abandonner si près du but. Donc…. Un pull avec de la laine prise dans mon stock mais je n’ai pas encore choisi.

Ensuite, quelques commandes : le pull rayé à capuche de ma soeur que j’ai feutré  et que je vais lui retricoter en Plassard et un pull bleu pour une collègue en Phildar Lambswool.

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Des châles à faire et refaire : Le Daybreak de Stephen West puisque j’ai feutré le premier .

Avant…

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Après…

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Je vais le refaire dans des couleurs similaires de Madelinetosh : Pendleton, un rouge lumineux et Woodstock un marron nuancé un peu « terre ». J’ai déjà commencé.

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Et j’ai aussi une commande de ce même modèle que je vais réaliser aussi en Madelinetosh mais avec les coloris Citrus et Earl Grey.

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… le Meandering shawl du même West : j’ai offert le premier, je voudrais me tricoter ce modèle pour moi.

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Je n’ai pas encore choisi les couleurs, mais ce sera aussi de la Madelinetosh prise dans mon stock.

L’hiver sera donc très « châle », très « West » et très « Madelinetosh » !

J’ai pris goût à la création de châles, avec « Bretagne » qui a bien plu. J’ai donc une autre idée en tête mais trop vague pour le moment.

Deux paires de jambières pour ma nièce danseuse qui sera parmi nous à Noël après – déjà ! – un an passé à New-York.

Et puis, c’est tout pour le moment !

Ah, j’allais oublier… Grâce à ma filleule tricoteuse et chercheuse, j’ai découvert un nouveau site et une nouvelle laine : De Rerum natura, « de la nature des choses »*. Il s’agit d’une laine mérinos produite en France, résultant du croisement de plusieurs races de mouton mérinos. La production répond à des exigences éthiques de bien-être animal et d’écologie.

Je me suis laissée tenter par le modèle Lagertha en laine Cyrano. J’ai reçu la laine, elle est chouette !

lagertha

À bientôt !

*De rerum natura est un poème en latin de Lucrèce, poète et philosophe latin, tendance épicurienne. Ça me va bien ça !

Coton en stock

Je viens de terminer mes déstockages d’août et septembre, que j’avais un peu laissés de côté.

Dans mon stock de coton, j’ai pas mal de petites quantités, mais beaucoup de coloris. j’ai donc opté pour des modèles bébé à rayures avec les qualités Mississippi 3 de Katia  et Cabotine de Phildar.

Pour les modèles, j’ai utilisé une fois de plus le catalogue Katia été  n°52 que je trouve très réussi.

catalogue layette Katia n°68 printemps été 2014Et voici donc un petit gilet rayé en Mississippi 3, personnalisé par de jolis boutons « hérisson »

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Et une petite barboteuse en Cabotine de Phildar et  restes de pelotes Katia Revive

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L’entrejambe est assez large pour que la couche de bébé y rentre sans le serrer.

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Le dos est uni et se ferme sur toute la hauteur par des pressions.

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Donc, cela nous fait : 3 pelotes de Mississippi, 2 pelotes de Cabotine et 2 restes de pelotes Katia sorties du stock, soit environ 800m de fil.

À ce rythme là, le stock ne diminue pas à vue d’oeil, mais recule lentement et sûrement !

La prochaine fois, mon programme pour cet hiver…

Consolation

Après mes déboires tricotiques, j’ai décidé de faire une petite pause et de tricoter un truc pour moi. Un truc facile, coloré, pour les vacances. Puisque j’ai repris un peu de vacances début septembre et que la météo a été formidable !

J’ai choisi le modèle « Sea nymph » ( tout un programme !) sur Drops.
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Mais pour un résultat assez différent, car fait avec la qualité Cotton Vintage de Katia, un joli coton bariolé et des manches courtes.

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Le modèle se tricote en rond en commençant par le col. On « abandonne » les manches sur des arrêts de mailles et on continue le dos et le devant.

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Le tricot en rond c’est super, car il n’y a pas de montage à faire. L’inconvénient, car il y en a bien sûr, c’est de vérifier les mesures en cours de route, surtout en largeur.

J’avais pourtant fait un échantillon , mais je me suis rendue compte au 3/4 du corps du polo que celui-ci était trop large. Il a donc fallu tout défaire et recommencer !

Une fois que la partie en jersey est terminée, on reprend les mailles des manches sur des aiguilles double pointe (trop peu de mailles pour le tricoter sur mes aiguilles circulaires) et on poursuit le point ajouré. Ce qui n’est pas toujours facile quand les jetés tombent sur des fins ou des débuts de rang. Il faut être vigilant pour ne pas en perdre ou en oublier.

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P1450260L’intérêt de ce modèle réside essentiellement dans ses manches raglan à motif ajouré qui se fait plus discret que le modèle d’origine dans cette qualité colorée.

P1450259Le raglan et le col sont mis en valeur par des jours.

Un modèle simple avec une touche de fantaisie comme je les aime.

Vivement l’été prochain pour le porter à nouveau !

À bientôt.

Musée des horreurs

Tout était fini. La petite brassière Sprinckle en Koigu, la salopette bicolore avec ses petites poches et le pull à capuche pour ma soeur que j’avais rallongé à sa demande (le pull pas ma soeur).

Tout était fini donc et tout me plaisait.

Et puis j’ai décidé de les laver. Et hop ! dans la machine avec en plus mes deux châles Day break et Camille, programme court à 20°, pas d’essorage, tout va bien.

Sauf qu’une lessive plus tard, tout ne va pas bien, tout va même très mal ! Ces oeuvres irremplaçables ressortent massacrées, feutrées. L’horreur totale ! Seuls rescapés : mon châle Camille, dont les couleurs ont quand même un peu pâli et la salopette bleue.

Passée la stupéfaction, l’empereur d’Orient se précipite sur internet et me trouve une recette avec du vinaigre d’alcool.

Je suis la recette à la lettre : trempage 1/2 heure dans un mélange  vinaigre, eau froide.

Mais il n’y a pas eu de miracle, le feutrage est resté.

Mais POURQUÔÔÂÂ ai-je mis ces lainages dans la machine !!!!!!

Pour les laver, vous allez me dire…

Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé.

Le pull de ma soeur a complètement feutré – il a rétréci et est totalement importable, on dirait du carton – sauf les 8 cm du bas justement la partie rallongée par mes soins. Alors que c’est la même qualité de laine !

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La salopette bicolore était en laine mérino : elle ressort indemne.

Le Daybreak est à peine portable : rétréci, sans éclat et cartonné.

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La brassière Koigu s’en sort un peu mieux. Rétrécie d’une taille 12 mois à une taille un mois mais relativement souple donc portable. Enfin, exit quand même la subtilité du chiné…

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Il faut que je me fasse une raison, je viens de massacrer de jolis tricots, auxquels je tenais et dont certains étaient des cadeaux à offrir. Je voudrais avoir le pouvoir de remonter le temps…

Je m’en veux, je m’en veux…

Je pourrais écrire des litanies sur mes regrets de tout ce gâchis, mais je crois que je vais mieux utiliser mon temps pour tout refaire !

Et j’ai aussi cherché des explications.

1 L’essorage à 0, c’est à dire pas d’essorage du tout, n’est apparemment pas une bonne idée. Si j’en juge par ce que j’ai lu, il faut essorer la laine (gentiment, mais il faut l’essorer). Le trempage s’est sans doute trop prolongé.

2 Le programme choisi, même à 20° n’était pas adapté. Dans le programme laine d’une machine à laver, le tambour oscille mais ne tourne pas complètement. Mes tricots ont peut-être été trop « secoués ».

Je garde ce musée des horreurs pour me rappeler à la prudence.

Mais quand même, c’est dur…

Je cours sur internet pour racheter de la laine, ça va me remonter le moral.

À bientôt.

De jolies petites choses

Mes dernières réalisations étant plutôt des tricots « maxi », châles obligent, j’ai eu envie de me  remettre au tricot « mini ». Je me suis donc lancée simultanément dans quelques tricots pour bébé.

J’aime beaucoup la brassière Sprinckle de Juju Vail.

La voici en qualité Barisienne de Bergère de France
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Et pour aller avec, une petite salopette dans les mêmes couleurs

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Et comme décidément je ne m’en lasse pas, j’ai les mêmes modèles sur les aiguilles en Koigu pour la brassière …

C’est la première fois que je tricote cette qualité ; j’aime beaucoup ce chiné et la laine est très agréable à travailler. Elle conviendra bien pour un bébé car elle est très douce.
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Ce modèle se tricote sans coutures. On commence par les manches en rond qu’on laisse en attente et qu’on joindra au corps plus tard.
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…Et en Phildar Mérino pour la salopette

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Que voici terminée

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Et voilà donc encore un peu de déstockage…

À bientôt

 

Châle Bretagne

Le voilà enfin ! J’ai profité des vacances pour terminer le châle « Bretagne » qui m’occupe quand même depuis plusieurs mois…

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Réalisé en trois fils : Dune  (jaune) et Silhouette (gris foncé)  en qualité BFL Sock de Lioness Arts et Fallen cloud (gris clair) de Madelinetosh en qualité Merino light.

Ce projet fut long à créer et réaliser avec toutes sortes d’embûches sur le chemin, mais ce sont les aléas de la création ! Et comme le résultat me satisfait, cela en valait la peine.

J’ai peiné à mettre en place le motif symétrique des mouettes : il fallait des motifs en entier à faire concorder avec les augmentations de chaque côté, pas toujours facile…

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Je voulais ce motif principal sur les 2/3 du châle, j’ai donc réduit le nombre de motifs en bande dans la partie haute du châle. Exit les crabes et les bateaux ! Cela aurait trop alourdi le sujet. Et j’ai gardé la mer pour la bordure des côtés.

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J’aime particulièrement la frise des bretons qui dansent.

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Et tout en haut, j’ai rajouté le symbole de l’hermine bretonne qui n’était pas prévu dans le projet initial.

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Et j’ai dû faire face aussi à la pénurie. Damned ! Après le mouettes, il ne me restait plus beaucoup de Dune et la marque Lionness Arts n’existe plus… J’ai donc « triché » un peu en faisant mes poissons avec un autre jaune, le « Limonade » de Biscotte et Cie qui tire un peu sur le vert.

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Pour le mode opératoire, j’ai commencé par la pointe du châle en faisant 4 augmentations sur l’endroit (deux de chaque côté) et 2 sur l’envers. Le châle peut ainsi s’élargir asses vite. J’ai réduit ensuite les augmentations à 2 sur l’endroit et 2 sur l’envers, puis 2 seulement sur l’endroit.

A la fin, j’ai un peu plus de 400 mailles sur les aiguilles, ce qui donne une ampleur suffisante.

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Et bien sûr, on n’oublie pas de croiser les fils sur l’envers en tendant sans trop tirer, ce qui n’est pas toujours facile quand on a beaucoup de mailles…

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Quelques imperfections quand même : les bordures sont un peu « molles » et roulottent malgré le blocage. Et sur les côtés, bien que j’ai relevé toutes les mailles pour la bordure, le châle  » gondole » un peu par endroits.

Si je le refais un jour, je ferai peut être une  » doublure » de quelques rangs que je rabattrai sur l’envers.

Pour finir, lavage et blocage.

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J’espère que ce châle va plaire à sa destinataire !

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Non accessoirement, ce châle est aussi mon déstockage de mai-juin : soit quand même environ 1000 m de fil !

Et en prime, le tuto !

Tricots co

Oui, je sais, cela fait un mois que ce blog n’a pas donné de nouvelles. J’en suis la première navrée car le Petit Mammouth a eu de l’eau jusqu’aux genoux début juin et il a fallu troquer les aiguilles contre la serpillère et le seau !

Le nettoyage n’est pas terminé mais on commence à en voir le bout et il faut maintenant attendre que cela sèche. Les réparations suivront (peintures, enduit,etc…).

Juin a donc été catastrophique sur le plan tricoteux !  Les échéances mêmes floues que je m’étais fixées sont explosées, mon défi  « déstockage » dans les choux et mes projets tricots à l’arrêt…

Je reprends enfin depuis quelques jours, une chose après l’autre en commençant par le plus urgent : les cadeaux prévus ! Voici donc des nouvelles de mes réalisations. Enfin, pour ce post, je ne devrai pas dire  » mes » mais « nos ».

En effet, ces dernières semaines ont été celles du « tricots co ». « Co » pour collectif, car il n’y a pas que le foot qui soit un sport collectif, le tricot aussi !

Pour une collègue qui part à la retraite et une autre qui vient d’avoir un bébé, nous nous sommes mises à plusieurs pour tricoter un châle  et une couverture. Le caractère collaboratif de ces cadeaux nous plaisait, car cela rajoute de la valeur affective à l’objet et c’est  sympathique de faire ensemble.

Mais il faut préparer ! il y a moins de place pour l’improvisation quand chacune fait « un petit bout », car il faut que le résultat final soit réussi. On ne peut donc pas choisir sa couleur et ses points chacune dans  son coin. Le travail collaboratif commence dans l’élaboration du projet !

Donc, nous nous sommes mises d’accord sur le tricot en carrés assemblés en choisissant couleurs et points. Des couleurs qui aillent ensemble, c’est l’évidence, mais le choix des points  est très important aussi  car il faut équilibrer entre des points « basiques » et des points plus complexes, des effets très structurés et d’autres plus « simples ».

Et voilà ce que cela donne pour le châle.

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Un châle composé de 10 carrés posés sur la pointe, 4 triangles pour la ligne du haut.

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On s’est partagé le travail  et une fois  les morceaux  faits, il a fallu assembler les motifs et les couleurs de manière harmonieuse. Essais, photos, discussions, choix final…

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Et assemblage à la machine à coudre.  Avec une bordure de quelques rangs  par relevage de mailles sur les 3 côtés.

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Sympathique ce châle, non ?

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Et idem pour la couverture pour bébé.

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Un peu de couleur, de la fantaisie, des points compliqués et d’autres tout simples suffisent pour faire une jolie couverture à plusieurs !

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Doublée  et bordée d’un galon pour de belles finitions.

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Ces tricots co, c’était bien sympathique, merci les filles !

Meandering shawl

Je suis une usine à modèles en anglais en ce moment ! Enfin, quand je dis une usine, c’est une façon de parler parce que je suis moins productive que le travail à la chaîne…

Après Layering shrug de Juju Vail, voici Meandering shawl de Stephen West. Le grand Stephen peut se targuer de m’avoir causé bien du souci ! Je ne vais pas étaler de nouveau ici mes lacunes tricotiques et vous renvoie pour cela au post précédent.

Ce châle est mon « défi » déstockage d’avril : commencé en mars et fini le 13 mai ! No comment…

Donc, une fois l’échantillon terminé et la maîtrise du point à peu près assurée, je suis partie dans le point de brioche avec les deux fils de Madelinetosh merino light. cette qualité est vraiment superbe, le fil est magnifique et très doux et glisse tout seul sur les aiguilles, ce qui est une qualité non négligeable quand on tricote un modèle en passant les points d’un côté à l’autre de l’aiguille circulaire…

Le point de brioche (ou côtes anglaises) bicolore n’est pas très compliqué mais il est préférable de s’entraîner avant pour le maîtriser.  Ce qui permet ensuite de se concentrer sur la série d’augmentations et les modifications d’inclinaison des côtes.

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Le châle se commence par la bordure du haut. C’est le début qui m’a posé le plus de difficulté : montage provisoire + motif + mailles à relever sur le côté + explications en anglais. Mais une fois ce cap passé, c’est assez simple. Enfin presque.

Les anneaux marqueurs sont indispensables pour repérer les endroits où faire les augmentations.

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Et on ajoute des mailles, des mailles, des mailles…

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Et on s’arrête quand on en a 357.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et après le blocage habituel, Meandering shawl en deux nuances de gris de Madelinetosh merino light donne ceci.

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Le milieu du châle a une belle ligne en zig-zag

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Le châle se termine par une bordure en côtes orientées en alternance, ce qui crée un joli effet de vagues.

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Et selon l’humeur, il peut se porter d’un côté ou de l’autre

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Et la bordure du haut en côtes transversales fait une ligne très nette

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Encore un modèle que je referai sans doute !

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Je retourne à mes mouettes ! À bientôt…

Layering Shrug

Et voilà Layering shrug de Juju Vail réalisé en Madelinetosh merino light.

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En coloris Shine, un beau bleu profond avec des nuances de vert.

Je n’ai pas retenu les bordures bicolores des manches, je préfère le modèle uni.

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Le modèle est en anglais mais très facile à comprendre, car le motif est simple.

Il es constitué de jetés placés les uns au dessus des autres pendant quelques rangs puis décalés pour la série suivante.

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On tricote le modèle transversalement en commençant par une manche qu’on tricote en rond.

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Puis on tricote le corps en allers/retours.

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On termine de nouveau en rond pour la seconde manche. Ce qui donne une forme finale de tube ouvert par le milieu.

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Ensuite, il faut relever des mailles sur tout le tour de l’ouverture pour faire le col et la bordure.

 

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Et ensuite, on bloque !

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Il faut tendre juste ce qu’il faut pour donner la forme au boléro et faire bien apparaître le motif.

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Le résultat est chouette, non ?

Il me plaît beaucoup et à sa destinataire aussi ! Je pense que je me ferai aussi ce modèle pour moi dans la même qualité de laine, mais avec une autre couleur.

Et j’ai terminé aussi le Meandering shawl de Stephen West que je vous montrerai la prochaine fois.

À bientôt !

Bye bye les mouettes…

Le titre de ce post n’a pas de lien avec notre week-end sur la côte normande. Si vous avez de la mémoire et si vous suivez avec assiduité ce blog ( hé, hé…), vous aurez peut-être deviné à quoi fait allusion le titre de ce post ?

Il y a quelques semaines déjà, j’ai annoncé la création du châle « Bretagne » pour un cadeau. Et puis plus rien… Rien ? Non. Mais une création ça ne tombe pas comme ça des aiguilles. Enfin, pour moi, car je ne suis pas le Mozart du tricot. Il a donc fallu que je travaille dans l’ombre pour peaufiner le projet.

La laine, je l’ai : trois couleurs qui évoquent la Bretagne : un jaune sable, et deux gris qui rappellent … mais non ! pas la soi-disant météo exécrable de cette belle région ! Mais les ciels changeants, la mer et le granit.

Restaient les motifs. J’ai fouillé dans mes livres et retenus quelques thèmes que j’ai adaptés à l’effet que je souhaite. Et j’ai réalisé un échantillon.

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Il y aura donc sur ce châle, des mouettes, des poissons, des bretons…

Je vais vous décevoir, je n’en suis pas plus loin pour le moment. Mais j’ai deux SUPERBES excuses ! j’ai commencé DEUX  autres projets qui accaparent mes doigts  et ma tête aussi. Because, les deux modèles sont en anglais et ne sont pas simples, enfin surtout un. Et comme il s’agit aussi de cadeaux qui urgent plus que le châle Bretagne, les priorités se sont imposées d’elles-mêmes.

J’ai donc actuellement sur les aiguilles le châle Meandering de Stephen West. Oui, ça y est, je vais réaliser une création Stephen West ! Whaou !

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Modèle trouvé dans le livre « Loop’s 10 » et créé pour lui par le maître.

Je le trouve magnifique, mais il m’a donné du fil à retordre, l’animal ! D’abord il est en côtes anglaise bicolores que je n’ai jamais tricotées. Ensuite, il est en anglais et utilise des techniques ignorées de moi jusqu’à ce jour : le « provisional cast-on », suivi de son « unzip the provisional cast-on ».

J’ai galéré 8 jours – oui vous avez bien lu, 8 jours ! – avant de comprendre et d’arriver à démarrer le modèle. J’ai recommencé une bonne vingtaine de fois avec une laine  » martyr » et enfin, grâce à des recherches sur internet et un SOS lancé à une tricoteuse anglaise, ça y est !

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Le modèle se commence par le milieu de la bordure du haut.

Les côtes anglaises – appelées point de brioche par les anglais – bicolores se tricotent en travaillant alternativement une couleur puis l’autre. On tricote donc d’abord deux fois sur l’endroit, puis deux fois sur l’envers en faisant glisser les mailles d’un bout à l’autre de l’aiguille circulaire pour alterner les couleurs.

Ensuite, c’est un système d’augmentations repérées par les anneaux marqueurs qui permet d’agrandir le châle au fur et à mesure.

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Et pour changer l’orientation des côtes, on déplace les augmentations au cours du tricot.

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Quant au « provisional cast-on », il s’agit du montage provisoire. Il y a plusieurs techniques pour le faire. Le principe est le suivant : on monte des mailles avec le fil du modèle + un autre fil et on commence à tricoter. Le moment voulu, on retire l’autre fil qui libère des mailles qu’on récupère pour les tricoter (= « unzip the provisional cast-on »).

Dans ma quête de la vérité sur ce modèle, je suis toujours tombée sur des explications faites en anglais, ce fut donc assez difficile. Je pense que dans un souci humanitaire d’aide à la communauté des tricoteuses comprenant le français, je vais réaliser une petite vidéo d’explication !

Quand je choisis des modèles en anglais, j’essaie aussi de tricoter en anglais, c’est à dire que je ne traduis pas le patron, mais  essaie de comprendre directement les explications dans la langue de Shakespeare. C’est mieux pour progresser en anglais comme en tricot, non ? Je suis donc bien contente d’avoir persévéré sur ce modèle ; et je n’aime pas renoncer quand un modèle me plaît vraiment beaucoup !

Je réalise ce châle en Madelinetosh merino light, coloris Fallen cloud (le même que pour le châle Bretagne) et Geyser pool, deux gris dont j’aime beaucoup les nuances.

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Ce début me semble prometteur… Ce projet sera ma réalisation « déstash » (déstockage) d’avril.

Et le second projet, c’est Layering shrug de Juju Vail, également trouvé dans « Loop 10 », mais le modèle est disponible gratuitement sur Ravelry.

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Pour ce boléro aussi, il faut un « provisional cast-on ». Le modèle qui se tricote en une seule pièce a une construction curieuse : on commence par la bordure de manche qu’on rabat ; et on repart en sens inverse en reprenant ensuite les mailles de l’autre côté pour tricoter tout le reste !

Le côté bicolore me plaît moins, j’ai donc décidé de le tricoter en une seule couleur dans le magnifique coloris Shire toujours de Madelinetosh merino light. Une couleur brillante avec de magnifiques reflets verts et bleutés. Et j’avoue, pour le réaliser je n’ai pas puisé dans mon stock, j’ai acheté deux écheveaux de cette belle couleur…

Madeline_ tosh_merino_light_ coloris_shire

 

I go back to my works in progress. See you soon !