Barbie s’en va au ski

Pour ma nièce Jeanne (4 ans), je me suis lancée dans la réalisation de vêtements tricotés pour sa poupée Barbie.

Le Père Noël lui a apporté une Barbie  Elsa ( la fameuse « Reine des neiges ») avec laquelle elle s’amuse beaucoup, mais dont la garde-robe est – pour le moment – assez limitée.

Je ne saurai laisser une princesse dans un tel besoin et me voilà lancée, d’abord deux robes pour me faire la main et puis je me suis prise au jeu.

C’est assez amusant, mais il vaut mieux avoir une poupée sous la main pour les tailles de vêtements car les mensurations de la Barbie sont assez surréalistes.

Et c’est super pour utiliser les restes de laine !

J’ai donc tricoté en quelques jours ces tenues de sport d’hiver qui vont permettre à princesse Elsa de parader sur les pistes : ce sont des modèles uniques nés de mon inspiration du moment, à l’exception du modèle de manteau, trouvé sur internet.

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Deux tenues pour faire du ski, dont un pull en jacquard shetlandais, s’il vous plaît !

Un ensemble pull, pantalon fuseau et bonnet.

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Et un second, toujours avec bonnet.

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Dans des dimensions si petites, le pull jacquard m’a donné un peu de fil à retordre, notamment pour les manches, mais on y arrive quand même..

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Et après le ski, Barbie va dîner avec les amis.

Voici donc, un ensemble pull irlandais et jupe.

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Le pull irlandais à torsades, mini aussi…

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Et bien sûr, un manteau d’hiver avec son chapeau assorti.

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J’espère que Jeanne sera contente.

Je me suis prise au jeu et j’ai déjà une autre panoplie en tête…

Ah, j’oubliais. Je ne suis pas Barbie et je ne fais pas de ski, mais je me suis quand même fait une robe, en couture cette fois.

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Un modèle classique de robe droite et légèrement cintrée auquel j’ai ajouté des petites fantaisies pour l’égayer.

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Pas besoin de doublure car le tissu est doux.

Robe très agréable à porter. Comme le printemps arrive lentement, je vais en profiter dans les prochaines semaines avant de la ranger jusqu’au prochain hiver.

À bientôt !

Un ruban rose et autres choses

Pour sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein, l’Institut Curie a lancé l’opération « Tricote moi un ruban rose » .

L’idée est d’assembler des carrés tricotés en laine rose pour former un grand ruban qui ornera le bâtiment de l’Institut en septembre. Mon club tricot participe. Me voilà donc lancée dans la production en chaîne de carrés de laine rose pour la cause !

Ça va vite avec de la Phildar Charly et des aiguilles n°4 pour tricoter des carrés de 10cm². J’en profite pour réviser mes classiques : point mousse, point de riz, point de blé, jacquard à 2 ou 3 couleurs, etc.

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Et voilà donc ma contribution à la cause : une bonne vingtaine de carrés roses.

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Et les autres petites choses, ce sont non pas un mais DEUX châles Harmony de Judy Marples. L’un en laine Bien Aimée merino DK commencée pendant les vacances. L’autre en laine Phildar  pour ma voisine qui fête ses 80 ans.

Il s’agit d’un châle à point ajouré. Le modèle propose deux tailles, j’ai fait la plus grande en rajoutant même une série de motifs puisque j’avais assez de laine, car le modèle présenté me semblait trop petit.

Les explications en anglais sont très faciles à suivre, mais il faut être très attentif au point. Il s’agit donc de suivre les grilles fournies.

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Le châle se commence par le bas et le motif est symétrique de part et d’autre d’une maille centrale.

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Le résultat est dans le blocage car tombé des aiguilles, cela donne ça. C’est à dire pas grand chose. On voit très peu le motif.

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Il faut donc laver la pièce et la bloquer pour former les pointes qui vont donner sa forme dentelée au châle et révéler le motif en feuilles.
On commence par épingler la bordure du haut bien droit. Ensuite, j’ai fixé la nervure centrale puis j’ai épinglé de chaque côté bien symétriquement. Et on attend que ça sèche !

C’est quand même plus beau !

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Le motif ajouré en forme de feuilles est révélé par le blocage.

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La bordure est tout simplement en point mousse.

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Un petit mot sur la qualité Bien Aimée que je tricotais pour la première fois ; c’est une très belle laine teinte à la main. Il faut laver le tricot à part car la laine dégorge pas mal de couleur, au moins au premier lavage. La laine est très douce et très agréable à travailler. Je tricoterai de nouveau cette laine !

Et pour faire bon poids, des petites choses en couture, c’est à dire deux étuis à téléphone portable.

Le mien commençait vraiment à crier grâce..

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Je l’ai donc remplacé par un étui tout neuf avec tirette pour sortir le portable s’il vous plaît ! C’est bien pratique.

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Et une deuxième version plus colorée :

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Allez, le temps fraîchit un peu, l’automne s’annonce. C’est le moment de retourner à des tricots plus chauds…

À bientôt !

I’m going to Shetland Wool Week !

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YES ! It’s really wonderfull because I go with my husband and my niece…

 

 

 

Excusez-moi, l’enthousiasme à cette perspective m’a déjà un peu emportée et je m’y crois déjà. Je reprends.

L’événement de l’année c’est donc la Shetland Wool Week qui aura lieu du 23 septembre au 1er octobre prochain. C’est la 9ème édition de ce festival qui  existe depuis 2009 et a pour objet de faire connaître et promouvoir la tradition de la laine et des textiles shetlandais dans tous ses aspects : production, transformation de la matière première  et tricot bien sûr !

Et j’y vais !

J’ai découvert ce festival par hasard en discutant avec ma voisine à une soirée café tricot de l’Oisivethé à Paris. En me renseignant sur internet, j’ai découvert un événement très riche et particulièrement alléchant. Jugez plutôt.

Des expos, des visites, des ateliers, des démonstrations, des conférences et la fête autour de la laine shetlandaise pendant une semaine. On peut visiter des fermes d’élevage de moutons, voir la chaine de traitement de la laine depuis le poil du mouton jusqu’à la pelote, participer à des ateliers tricot ou crochet avec des spécialistes pour s’initier à une technique, associer les couleurs, apprendre à créer un modèle, à photographier ses créations, fabriquer un objet typique de la culture shetlandaise etc. etc.

Bref, le rêve de la tricoteuse passionnée !

L’organisation est rodée, manifestement. Réservations, inscriptions, programmation… sont organisées par un comité du festival présidé cette année par Gudrun Johnston, designer de tricot et originaire des Shetland.

On y va à trois : moi bien sûr, l’empereur d’Orient et ma nièce-filleule qui a aussi le gène du tricot. On assiste à l’intégralité du festival et on a déjà tout : les résas de logement, les billets de Shuttle et de bateau (je vous rappelle que les Shetland sont des îles) et nos tickets d’entrée pour des ateliers.

Le choix pour ces derniers a été difficile tant l’offre est abondante, alléchante, variée et … prise d’assaut dès l’ouverture des réservations. J’ai recensé plus de 70 ateliers, et je ne vous parle pas des expos..

Et bien sûr, nous avons gardé du temps pour découvrir les Shetland, ces îles très au nord de l’Écosse au climat rude : pas d’arbre, 265 jours de pluie par an et une amplitude thermique de 6 à 15°. Mais on s’en fout, ça va être chouette. Et les paysages sont parait-il magnifiques ; depuis Paris, sur les photos, c’est déjà très beau et cette nature sauvage me plaît beaucoup !

Bon, c’est pas tout d’aller à ce festival mais il y a des devoirs à faire…Traditionnellement, chaque édition a son bonnet, une exclusivité SWW ! Gudrun Johnston a donc créé le Bousta Beanie, un très joli bonnet en style fair isle (Fair Isle est située au sud des Shetland) dans trois versions qui s’inspirent des couleurs des Shetland : le bleu de la mer, les verts et bruns de la lande et les couleurs vives des fleurs.

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Le modèle est déclinable dans une grande variété de couleurs et il est gratuit. Vous le trouverez sur Ravelry.

Il se tricote en rond. On tricote avec seulement deux couleurs à chaque fois, donc c’est assez simple. Il y a à peine besoin de croiser les fils car le motif est petit et serré.

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Je me suis donc mise aux aiguilles pour en tricoter trois versions pour nos trois têtes. Et j’ai joint l’utile à l’agréable en déstockant un peu différentes qualités : de la Bergère de France Idéal, de la Drops Alpaca et de la Phildar Mérino.

J’ai eu chaud au bonnet de Gudrun car pour le bleu, il m’est resté seulement ceci après l’avoir terminé !

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J’ai réalisé des versions sans pompon, je préfère. Le modèle est dans un style « slouchy » pour reprendre le mot de sa créatrice, qu’on pourrait traduire par souple, ample, déstructuré.

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Même sur l’envers, je trouve le modèle sympa !

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Nous avons pris nos places pour la cérémonie d’ouverture. Hé oui, ce festival a une cérémonie d’ouverture. Et il est recommandé de porter son Bousta Beanie. Ça va être drôle tous ces bonnets… J’aime déjà l’esprit de ce festival et j’ai hâte d’y être !

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Pour être à la hauteur de ce festif événement, le Petit mammouth a décidé de proposer à ses lectrices ébahies et envieuses (les dates de l’édition 2018 sont déjà fixées, avis aux amatrices) des RV que j’espère réguliers pour vous raconter ma SWW. Et pour cette occasion, je vais tenter la publication bilingue. Oui, parfaitement ! Enfin, parfaitement, ça m’étonnerait beaucoup mais bon, je vais faire le maximum pour écrire dans un anglais correct et compréhensible. Les articles relatifs à la SWW seront signalés par le logo :

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En attendant, si vous voulez voir à quoi ressemble ce festival, une seule adresse le site de la Shetland Wool Week et notamment le blog.

À bientôt depuis les Shetland !

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Christophe

Vous connaissez déjà Janine, Marie-Antoinette et Edna, des acteurs importants de ce blog. Je suis heureuse de vous présenter un nouveau venu : Christophe.

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Eh oui, Christophe est un authentique « baigneur » des années 60, poupée de ma soeur aînée, qui m’a autorisée à lui donner une seconde vie sur mon blog, comme mannequin vedette de mes créations tricots pour bébé, s’il vous plaît !

Je me suis donc empressée de lui tricoter une tenue pour sa première apparition sur mon blog. Et pour rendre hommage à son grand âge, malgré sa jeunesse, j’ai choisi des modèles « vintage ».

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Une culotte à bretelles trouvée dans le magazine Phildar n°99, tricotée avec des restes de laine, tellement vintage eux-aussi, que je ne sais même pas le nom de la laine…

 

 

 

 

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Un modèle tout simple en jersey endroit. Le haut est replié pour former une ceinture que j’ai garnie d’un élastique.

Les bretelles sont en point mousse, croisées dans le dos et fixées par des boutons devant.

 

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Et comme il fallait bien compléter ce « bas » par un haut, voici une petite brassière rayée tricotée avec des restes de laines.

 

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Modèle issu de ce catalogue.

 

 

 

 

Un truc tout simple : une brassière qui s’attache dans le dos avec des manches tricotées séparément.

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Bon, les manches sont un peu longues pour Christophe, mais pour un « vrai » ce devrait être  la bonne taille. Et pour régler le problème des bordures qui roulottaient un peu, j’ai lavé et bloqué le tricot et c’est mieux.

Il n’est pas beau Christophe pour son premier show ?

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À bientôt pour un prochain « défilé »…

Laine en stock

Vous n’allez pas me croire. Malgré mon déstockage de 2016, j’ai encore de la laine en stock…

Il faut dire que j’en ai racheté un peu, mais pas tant que ça finalement.

Donc, je poursuis inlassablement ma quête… qui ne s’achèvera pas en 2017, je le crains : déstocker !

L’objectif est d’une réalisation tricot par mois avec le stock.  J’avance en même temps dans la réalisation du programme hiver que je vous présentai dernièrement. Et le déstockage de janvier est terminée. Il s’agit d’une nouvelle version du châle Day break de Stephen West qui figurait dans mes projets de cet hiver.

Version réalisée en Madelinetosh coloris Citrus et Earl Grey.

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Version plus claire et plus orangée que la mienne. J’espère qu’elle plaira à sa destinataire.

Dans mes réalisations en cours, j’ai aussi la veste Lagertha en Cyrano de De Rerum Natura.

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La laine est très agréable à tricoter. Le modèle se tricote en un seul morceau en commençant par le col. Mais les explications ne sont pas toujours très précises.

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Mais une laine qui respecte les hommes et les animaux vaut quelques efforts, non ?

Et la paire de jambières pour ma nièce, en Phildar Partner 3,5, avance aussi. Déjà une jambe de faite.

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La photo ne rend pas hommage à la couleur, Bruyère, un beau mauve un peu éteint.

Et comme j’avais envie de faire des petites choses après les derniers châles, j’ai repris des modèles pour bébé dans la perspective de cadeaux à faire. Je vous les présenterai bientôt.

Et bientôt aussi, une présentation de mes derniers achats de laine (hé oui..) qui alimenteront peut-être le défi déstockage… de 2018 !

Mon premier feutrage

Ça y est , je l’ai fait ! Depuis le temps que j’avais ça en projet…

Pas le temps, pas d’idées, et un peu d’appréhension à l’idée de mettre un tricot dans la machine sur un programme à 90°, je dois l’avouer. Et ma mésaventure de la lessive INVOLONTAIREMENT feutrée n’a pas arrangé les choses…

Mais voilà, je me suis lancée à l’occasion d’un cadeau de Noël. J’ai donc réalisé ce sac en laine feutrée et je suis assez contente du résultat.

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Retour sur le processus :

D’abord, choisir une laine qui feutre. C’est l’évidence me direz-vous, encore faut-il lire les étiquettes. L’acrylique ne feutre pas, par exemple et certaines laines sont traitées antifeutrage, il est donc inutile de vous acharner.

J’ai chois la Cascade Yarns qui a une bonne réputation de feutrage. Qui plus est, c’est une belle laine,  les coloris sont sympathiques et j’en avais, ce qui me permet en plus de déstocker. Ce sac est d’ailleurs ma dernière réalisation « déstockage 2016 »; j’ai gagné mon défi ! Que je vais me relancer pour 2017…

Ensuite choisir le motif, le feutre uni étant assez tristounet. Il faut un « gros » motif bien visible car le feutrage fait pâlir les couleurs et resserre tellement les fibres que les petits motifs sont invisibles. Pas la peine donc de vous fatiguer à faire un dessin très fin…

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Pour un premier test, j’ai joué la sécurité, des couleurs qui tranchent et un motif à deux couleurs seulement. Je prévoyais d’utiliser deux écheveaux, mais la matière première a manqué, j’ai donc fait un sac en deux parties avec quatre couleurs : jaune et vert puis marron et écru.

Ensuite, calculer les proportions du tricot avant feutrage. C’est là que les choses se compliquent un peu et qu’il faut accepter une part d’incertitude, le résultat n’est pas garanti.

Le feutrage a des effets différents sur la largeur et sur la longueur du tricot : il diminue d’environ 45% sur la hauteur et de 25% sur la largeur. À vos calculettes pour définir la longueur et la largeur avant feutrage de l’objet à partir du résultat que vous souhaitez obtenir. En fait une équation à une inconnue ; mais je suis contente que les maths du collège me servent encore…

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S’agissant d’un sac rond, il a fallu calculer aussi la circonférence du fond et là je dis merci à Amonbofis qui m’a calculé ça en 3 secondes, parce que mes souvenirs de collège n’allaient pas jusque là. Mais je m’en souviendrai pour la prochaine fois !

Et ensuite, c’est du classique, on monte le nombre de mailles qu’il faut et en avant ! Ah, j’oubliais, il faut tricoter avec des aiguilles beaucoup plus grosses que celles requises pour la laine choisie, car plus le tricot est lâche, mieux il feutre. Ainsi pour la Cascade Yarns qui se tricote avec du 4 ou 4.5, j’ai pris une aiguille circulaire n°8 et des aiguilles double pointe du même numéro pour le fond.

En l’occurrence pour ce sac, 161m à tricoter sur 64 cm de haut en aiguille circulaire n°8 pour obtenir grosso modo un sac de 25cm de diamètre par 35cm de haut.

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Je dois reconnaître que ce n’est pas très folichon à tricoter, c’est mou, ça ne ressemble à rien, et pour le motif en jacquard, il faut quand même tendre un peu le fil derrière mais pas trop… Mais l’essentiel c’est le résultat.

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Et tout ça pour que ce soit finalement la machine à laver qui décide, il faut quand même le savoir… Et la mienne a été sympa cette fois !

Une fois sorti de la machine, j’ai fait sécher le sac en le mettant en forme avec… des bouteilles ! Ce qui lui donne une forme un peu bosselée sur l’image, mais ça s’arrange ensuite..

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Et pour les finitions : un tissu pour fermer le haut du sac, un cordon pour fermer et une poignée en tissu.

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Quelques critiques constructives quand même après ce premier essai : j’aurai souhaité une circonférence plus grande, le sac est un peu trop tubulaire à mon goût (le diamètre n’est que de 22cm au lieu des 25 prévus alors que j’ai bien 35cm de haut comme prévu) et le motif ressort mieux en blanc sur marron qu’en vert sur jaune. Donc, attention au calcul des proportions (mais n’oublions pas le côté aléatoire du passage en machine à laver) et au choix des couleurs.

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Et comme c’est vous et que je suis sympa, voici un petit aide-mémoire pour le feutrage:
De la laine qui feutre

Un motif simple et large avec des couleurs qui tranchent

Un numéro d’aiguilles beaucoup plus gros , le tricot doit être lâche

Des proportions bien calculées qui prennent en comptent le rétrécissement du feutrage (environ 45% dans la hauteur, 25% dans la largeur)

Un lavage en machine à 90°. Comme je n’avais que cette pièce à feutrer, j’ai mis deux grandes serviettes de bain avec, pour éviter les secousses à l’essorage

De la patience pour attendre ce qui va sortir de la machine..

Et après, vous pouvez coudre dessus, customiser, couper…

C’est sûr, je vais en refaire !

Alea jacta West

Bon d’accord, il est un peu tiré par les cheveux ce titre…

Mais c’est vrai, « le sort en est jeté » puisque… j’ai terminé mon châle Building blocks de Stephen West !

Je me suis arrêtée à la 8ème bande, je n’ai pas fait la dernière car le châle est déjà bien grand et la taille me suffisait.

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Et en détails :

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J’aime bien ces effets de découpe

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J’ai passé du temps sur le choix des couleurs, mais ça valait le coup, car c’était vraiment essentiel pour ce modèle, vues les alternances de couleurs en « blocks ».

J’aime beaucoup ces tonalités automnales.

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Et non accessoirement, j’ai apprécié de refaire du point de brioche et de l’i-cord.

L’i-cord fait vraiment de belles finitions en bordure.

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Et last but not least, j’ai quand même consommé près de 1000m de mon stock !

Et j’ai déjà plein de compliments, ça fait plaisir !

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À bientôt !

Complètement à l’West

Je progresse vers l’West comme vous pouvez le constater.

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Clue 2 terminé avec les sections 5 et 6. Avec le retour du point de brioche. Réalisé ici avec les coloris C et D.

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Je le trouve de plus en plus beau ce point !

et la section 6 en coloris A est plus simple en point endroit et envers, mais j’ai quand même 388m sur les aiguilles…

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Allez j’attaque le « clue 3 » !

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Je ne crois pas que je ferai la plus grande taille, car ce châle commence à avoir des proportions qui me conviennent. Je n’aime pas les trop grands châles.

À très bientôt !

À l’West, du nouveau

Je ne sais pas si je trouverai un titre gag pour tous les posts relatifs à mes projets de tricots Stephen West, mais vous noterez les efforts que je fais !

Donc, voici un point d’étape sur le Mystery shawl Kal 2016.

D’abord, je suis en retard. Stephen West envoie un « clue » (indice) toutes les semaines, et je n’ai pas fait tous mes devoirs…

Mais bon, ce n’est pas très grave…

L’indice 1 est divisé en 4 sections. Voici donc les deux premières avec les couleurs A (Firewood), B (Paper) et C (Candlewick) qui, je trouve, « fonctionnent » pas mal ensemble, non ?

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Et les sections 3 et 4 avec introduction de la 4ème couleur D (Magnolia Leaf).

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Bon, jusqu’ici ça va, les couleurs s’accordent pas mal entre elles et ça devrait donner un résultat automnal, bien de saison…

Et je trouve la forme originale, avec les « pointes » sur les côtés.

La suite, bientôt…

Les mystères de l’West*

J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de Stephen West. C’est un designer de tricot dont j’apprécie certaines créations, notamment ses châles, plus pour leur « design » que pour leurs couleurs (mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas !).

Chaque année il propose un « mystery shawl KAL ». Un KAL ou – Knit along en anglais – consiste, à tricoter un même projet ensemble. Quand je dis « ensemble » c’est chacun son tricot, mais on est plusieurs à tricoter le même modèle en même temps.

Le « mystère » consiste à ne pas montrer de photos du modèle et à envoyer les explications au fur et à mesure. On tricote donc « à l’aveugle » si je puis dire, sans savoir à quoi ressemblera le modèle terminé. Heureusement, Stephen West donne des indications sur l’esprit du modèle et des conseils sur le choix des couleurs. Ce qui vous évite de tricoter pendant plusieurs semaines un truc que vous allez détester !

Jusqu’à présent, je ne m’étais pas laissée tenter et cette année, si !

Je me lance donc dans le  Mystery shawl KAL 2016 nommé « Building blocks shawl ».

Première étape : le choix de la laine et des couleurs. les premières informations reçues renseignent évidemment sur le type de laine requis, le métrage, les couleurs.

Et comme j’ai aussi des »obligations » de déstockage, j’ai choisi de réaliser ce châle en Madelinetosh. Il me faut 4 couleurs.

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Ce sera plutôt ce dernier choix, puisque Stephen West recommande du contraste. Mais je me méfie, car il aime les couleurs très « flashy » et ses associations me font parfois hurler…
Donc, je préfère une association de coloris plus subtils avec un peu de contraste, mais pas trop…

Ce sera donc ces couleurs : Firewood, Paper, Candlewick et Magnolia Leaf

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Deuxième étape : un échantillon pour vérifier que « ça colle » avec le modèle dans les points indiqués : « garter stitch »  (point mousse) et « stockinette stitch » ( jersey endroit).

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Le marron (Firewood) et l’écru (Paper) d’abord, puis le jaune (Candlewick) et l’orangé (Magnolia Leaf) ensuite, ça me parait pas mal…

Troisième étape : je commence avec le « clue 1 » (indice) reçu. Les explications sont complétées par des vidéos de démonstration sur Youtube, ça aide.

Mais vous verrez ça une prochaine fois ; c’est un mystère ou pas ce châle ?

 

* les « anciens » comme moi auront saisi la subtilité de ce titre qui fait référence à une série  américaine culte des années 60 (Arrrrgh…). Pour les plus jeunes, il s’agit d’une série à mi chemin entre le western et le fantastique avec Robert Conrad et Ross Martin dans le rôle de deux agents secrets. Pour la nostalgie, c’est ici