Islington shawl

Nouveau défi tricot ! Après le Into the woods, en version niçoise et parisienne, je me suis lancée dans un KAL (knit along) avec nos amis québécois. Le principe d’un KAL est simple : le défi fixe les conditions de participation (le fil à utiliser, les délais, le choix de modèles) ; on s’inscrit et on publie sa réalisation sur le fil de discussion créé pour l’occasion ( sur Ravelry). Et il y a souvent des prix à gagner.

Mais ce qui est chouette c’est le côté communautaire : on voit les réalisations des autres tricoteurs, on échange des impressions, on pose des questions, bref on partage avec la grande communauté des tricoteurs du monde entier !

J’ai donc réalisé ce châle dans le cadre d’un KAL lancé par Julie Asselin une « fabricante » de fil québécoise dont les valeurs me sont chères : filière locale, commerce équitable, respect de l’animal et de l’environnement.

Ce KAL est très libre : il faut utiliser des fils Julie Asselin bien sûr et pour le reste, on fait ce qu’on veut !

Dans mon stock, deux écheveaux de Leizu fingering, coloris Cove et Dragonfruit + une envie de châle ; me voici donc en quête d’un modèle et je jette mon dévolu sur un modèle publié dans le livre Loop’s 10 (publié par la boutique London loop à l’occasion de ses 10 ans) : Islington de Kirsten Kapur.

Mais il me faut une troisième couleur car je n’aurais pas assez ; je choisi un autre écheveau de mon stock, Olann Singles sock coloris Fauv, ce qui nous donne cette harmonie de couleurs, très éloignée de modèle original mais qui me plaît.

Le châle se tricote en aiguille 4mm, ce qui me semble bien gros pour de la fingering ; de plus, le modèle terminé a des dimensions un peu grandes à mon goût. Je choisis donc des aiguilles 3.5mm.

Le châle se commence par le milieu et par le haut, on augmente au fur et à mesure en doublant le nombre de mailles à certains rangs. Je découvre le motif des étoiles ; pas difficile techniquement et qui fait son effet.

J’ai choisi de les faire en deux couleurs, d’abord en coloris Fauv puis en bas du châle avec le coloris Dragonfruit pour faire le lien avec la dernière partie.

C’est cette dernière partie qui est la plus délicate : il s’agit d’un point ajouré qu’on tricote en suivant la grille avec 389m sur les aiguilles.

Et pour terminer, la bordure : quelques rangs en point mousse et une finition au crochet.

Difficile de se faire une idée du résultat avant le blocage, mais une fois lavé et séché à plat, le châle se révèle !

Et qui sait, j’aurai peut-être un prix ….

Into the woods

Voici le modèle Into the woods de Mélanie Hoffmann, réalisé en Gilliatt de De Rerum natura.

Un pull réalisé avec ma « knitting sister » Tiphaine ; depuis Nice, Tiphaine m’a lancé le défi de tricoter ensemble ce modèle. Et nous l’avons fini quasiment en même temps ! C’était bien sympathique et une façon de tricoter ensemble malgré cette foutue distanciation ; il faut dire que de Paris à Nice, il y a je crois, largement plus d’1m de distance….

J’ai choisi une couleur bleu canard et un motif ton sur ton, je voulais un motif discret.

Le modèle est très sympathique avec son motif d’arbres sur l’empiècement, mais le patron m’a un peu déçue, car les explications ne sont pas très claires, dans les versions anglaise comme française, en particulier celles qui concernent les rangs raccourcis « à l’allemande ».

Le pull se tricote du haut vers le bas et en rond ; le motif des arbres se fait sous la forme de brins de laine qu’on pique quelques rangs plus bas à intervalles réguliers. le « geste » n’est pas difficile ; ce qui l’est en revanche c’est la tension du fil, puisqu’il s’agit d’une forme de broderie sur le tricot. Il faut donc veiller à ne pas trop tendre le fil du motif pour que l’effet « broderie » soit joli et régulier. Le patron propose une vidéo qui est bien utile, mais un peu d’entrainement s’impose !

Et ce pull a été l’occasion pour moi de découvrir le montage et le « démontage » tubulaire. Il s’agit d’avoir des bordures en côtes très souples et sans « barre » horizontale : les côtes ne sont pas interrompues et donnent un aspect très fluide.

Il m’a fallu chercher un peu pour comprendre cette technique qui n’est pas expliquée dans le patron, c’est dommage. Et si vous voulez tester, voici les vidéos que j’ai utilisées pour comprendre cette technique et qui pourront vous être utiles : tubular cast on et tubular bind off.

Petites touches personnelles pour cette réalisation : je n’ai pas repris l’effet blousant et n’ai donc pas fait les diminutions avant les côtes du corps du pull et pour le col, j’ai fait une ouverture moins large en tricotant 5cm de côtes au lieu des 2cm indiqués.

Le côté agréable de ce modèle, c’est bien sûr sa réalisation sans couture en une seule pièce, une technique que j’affectionne de plus en plus ! On commence par le col, on laisse les mailles en attente pour les manches ; on termine le corps du pull et on reprend ensuite les mailles aux emmanchures pour tricoter les manches. Tombé des aiguilles, le pull est terminé et il y a seulement à fermer le dessous des manches, un vrai plaisir ! Un passage au fer vapeur pour « lisser » l’empiècement et le pull est prêt.

Le pull se tricote en aiguilles 3.5mm pour les côtes et 4.5mm pour le jersey. Cela monte (ou plutôt descend !) assez vite. j’avais perdu l’habitude de cette grosseur de laine.

Et me voici donc avec un pull très confortable à porter, au milieu des arbres bien sûr !

Et Tiphaine, my knitting sister, est la guest star de ce billet avec son magnifique « Into the woods », tadaaaa !!!!!

Risttee

Sortons des tricots shetlandais mais restons dans les inspirations nordiques avec ce modèle Risttee, publié dans le magazine Laine n°9, un magazine sur la « Nordic knit life » que j’aime beaucoup. De très beaux modèles de créateurs, et une ligne éditoriale sur le style de vie nordique qui promeut les belles fibres, les filières locales respectueuses de la nature, le goût des choses simples et authentiques.

Risttee est un modèle d’Aleks Byrd, une designer dont j’aime l’inspiration puisée dans les traditions des pays baltes, comme pour ce modèle avec son empiècement en jacquard à motif estonien.

J’ai tricoté le mien dans la laine du modèle, c’est à dire de la Knit By Numbers 4 ply de John Arbon Textiles. Une première là encore pour moi. Cette laine merino est superbe et très douce, déclinée dans un dégradé de couleurs magnifiques. Et la démarche de fabrication me plaît beaucoup aussi. Située dans le Nord Devon en Grande-Bretagne, John Arbon Textiles est une filature à l’ancienne installée dans un moulin. Cette manufacture reprend les techniques traditionnelles avec des machines qui ont été restaurées. Et la laine travaillée est issue des races locales, notamment Exmoor et Leicester.

Tout cela compte beaucoup pour mon activité de tricoteuse et apporte de la valeur ajoutée aux modèles.

Le modèle se tricote du bas vers le haut en rond. On tricote aussi les manches en rond séparément et on les joint au corps pour tricoter l’empiècement. Aucune couture donc, sauf pour fermer les manches sous les bras. J’aime de plus en plus cette technique ! Certes, on a beaucoup de mailles sur les aiguilles, mais plus la « corvée » de coudre les pièces entre elles et cela fait un tricot impeccable !

Jusqu’à l’empiècement, il n’y a vraiment aucune difficulté, on tricote en jersey les bandes de couleurs en dégradé, du plus foncé vers le plus clair.

L’empiècement est plus complexe et réclame de l’attention car le motif est impossible à mémoriser. Il mélange des mailles croisées et un motif jacquard sur 60 rangs. Les 20 derniers rangs ont des diminutions pour l’encolure.

Ce mélange crée un effet « gaufré » comme dans le quilting.

Puis le col est en côtes rayées, sans difficulté particulière.

On rabat souplement et c’est terminé ; il n’y a plus qu’à rentrer les fils et fermer le dessous des manches.

Mon Risttee est doux et très agréable à porter, surtout avec ce printemps encore très frais !

Ursula cardigan

Cette fois, c’est la flore estivale des Shetland qui a inspirée Kate Davies pour ce cardigan ajusté. Il est publié dans l’ouvrage Colours of Shetland .

J’ai réalisé le mien dans la qualité Bouclelaine Ouessant 50 , coloris Coulemelle(pour le fond) et Fleur de lin et dans la qualité Bouclelaine Roussin Alpaga20 pour les coloris Lichen et Opale de feu. J’aime beaucoup cette laine sèche , mais qui ne gratte pas, et très chaude. Je la trouve assez proche de la laine shetlandaise.

Le modèle ne présente pas de difficultés quand on est familier du jacquard et des techniques employées par Kate Davies dans ses modèles, notamment celle de steeks. Le corps se tricote en rond comme un pull ce qui permet de bien suivre le jacquard et on ouvre ensuite devant. Kate Davies utilise aussi les steeks pour l’encolure et les emmanchures.

Le motif de fleurs répétitif est facile à mémoriser. On reprend ensuite aux emmanchures pour tricoter les manches en partant du haut et avec des rangs raccourcis pour construire la tête de manche.

Les poignets, bordures de boutonnières et encolure sont en côtes 3×2.

Les finitions sont longues : travail sur les steeks, galon à coudre le long de la bordure intérieure des bandes de boutonnières et boutons pression à coudre. Mais le résultat est là et je trouve ce modèle élégant et délicieusement rétro, pardon ! vintage comme on dit maintenant…

Le modèle étant assez près du corps, il est très agréable à porter en demi saison, sur une robe à manches courtes, par exemple. Il tient chaud juste ce qu’il faut !

Scatness tunic

Poursuivons notre exploration des traditions shetlandaises avec la Scatness tunic de Kate Davies et son béret assorti.

Le modèle a été publié dans l’ouvrage Colours of Shetland dans lequel Kate Davies met en parallèle les modèles et les lieux qui les ont inspirés. Old Scatness est un site archéologique au sud de l’île de Mainland, remontant à l’âge du bronze. Le site a été occupé plus tard par les Vikings qui ont réutilisé de drôles de bâtiments en forme de roue construits par les Pictes pour la fabrication de textiles. Kate Davies s’est inspiré de ces formes pour créer une tunique et son béret assorti.

J’ai tricoté cette tunique dans le même fil et les mêmes couleurs que le modèle : Jamieson et Smith, 2 ply Jumper weight en écru et 7 autres couleurs.

La tunique terminée mais sans les boutons

Le patron utilise des techniques traditionnelles et chères à Kate Davies : le tricot en rond, les steeks, les motifs à deux couleurs par rang. Comme d’habitude chez cette designer, les explications sont impeccables ( mais en anglais) et très précises : on a aucune difficulté à les suivre. Et les finitions sont très fignolées. C’est long à faire mais si on est précautionneux, le résultat est à la hauteur !

le yoke en jacquard avec ses steeks centraux qui permettent de tricoter en rond et toujours sur l’endroit pour bien suivre le motif
J’ai consolidé les steeks avant de couper pour ouvrir le gilet

Kate Davies a le sens des beaux détails : les côtes en couleur dans un beau dégradé, un Icord pour les manches et les bandes de boutonnières, un galon à l’intérieur, des boutons pressions transparents.

Dans ce modèle, les boutons m’ont beaucoup plu : Kate Davies les a appelés les « wheelhouse buttons » en référence directe au site archéologique et j’aime beaucoup cette forme concentrique et nervurée. On fait un gabarit en laine sur un carton ; on retire le carton et on dispose ce gabarit autour d’un gros bouton.

Fabrication du bouton sur un cercle en carton
Les « wheelhouse buttons »

Le résultat est vraiment très chouette, non ? Je pense que je réutilisera cette technique.

Et le béret assorti est très joli aussi ; il reprend les mêmes couleurs, avec un peu de blanc en plus pour le centre du motif. Il se tricote en rond lui aussi en commençant par la bordure extérieure.

Et la prochaine fois, l’Ursula cardigan, toujours de Kate Davies et toujours inspiré des Shetland. On ne s’en lasse pas !

Le petit mammouth est de retour !

Je sais, on est au milieu de l’hiver, c’est un curieux moment pour sortir d’hibernation, mais on va tout de suite régler la question et on passera aux choses intéressantes ensuite. Donc, je sui sortie de ma période longue maladie, et si la crise sanitaire est encore là avec son cortège de contraintes, de privations et d’anxiété, cela ne m’empêche pas de reprendre le tricot. Je dois être patiente et tricote moins vite qu’avant, mais les traitements n’ont pas altéré ma passion du tricot, donc l’esprit de ce blog ne devrait pas changer ! Je suis bien heureuse de vous retrouver et de vous présenter mes réalisations. J’espère que vous serez nombreux à me lire et à laisser des commentaires.

Je reprends tout de suite là où je m’étais arrêtée pour vous parler de la tunique Eid Top d’Hazel Tindall.

Le voilà enfin terminé ce gilet !

Un modèle d’Hazel Tindall, une designer shetlandaise pour un modèle aux motifs typiquement shetlandais, dans une forme shetlandaise : yoke en jacquard avec motifs d’étoile et d’arbre qu’on retrouve sur beaucoup de modèles, dans une technique shetlandaise ( jacquard deux couleurs, tricoté en rond avec des steeks) avec de la laine shetlandaise. Un modèle… shetlandais quoi !

J’ai trouvé le modèle et la laine chez Jamieson & Smith à Lerwick lors de la Shetland Wool Week 2017 et l’avais gardé en stock depuis ce jour.

Le modèle me plaisait pour son caractère typique mais aussi pour son originalité : sa forme de gilet court et coloré, facile à porter pour réchauffer une robe noire ou une tenue unie un peu sombre, sa bordure en damier qui crée un joli relief, le choix des couleurs noir et rouge.

La technique de tricot en rond permet de suivre toujours sur l’endroit le motif jacquard, diminuant ainsi les risques d’erreur.

L’utilisation des steeks entretient ma pratique et confère au tricot une bonne tenue.

J’ai suivi rigoureusement le modèle. Il n’y a que deux tailles, c’est un peu dommage, car j’ai fait la plus petite et je le trouve un peu large. Mais sinon, j’ai beaucoup aimé tricoter ce modèle.

À bientôt pour un autre modèle shetlandais !

À bientôt…

Que se passe t-il ? Plus d ‘article depuis début septembre 2019, qu’est devenu le Petit mammouth ?

Il est en hibernation au fond d’une caverne en attendant des jours meilleurs pour des raisons de santé. Je suis occupée à lutter contre un cancer et ai dû mettre mon activité de tricoteuse – et toutes les autres aussi – en sommeil pour me soigner. Mais la passion est toujours là et dès que je serai au bout de ce long chemin pénible et aurai franchi la ligne d’arrivée de la guérison, le Petit mammouth va sortir de sa léthargie ! Soyez patients, je reviens…

Un crabe n’est pas de taille à vaincre un mammouth, c’est moi qui vous le dis !

Olive leaves

Et voilà ma dernière réalisation du mois d’août : la tunique Olive leaves de Chris Berlin.

J’ai acheté le kit au Festival yarn d’Edimbourg en mars.

La tunique est tricotée en Alpaca Rose de The Border Mill, coloris Olivine et Chrysoberil.

Le motif imite des feuilles d’olivier.

Le modèle se tricote en rond, sans aucune couture et de haut en bas ; les explications sont claires et très détaillées, en anglais bien sûr !

La tunique est assez longue et ample. J’ai fait une petite modification du modèle original en tricotant la bordure de chaque manche dans la seconde couleur. Je n’avais plus assez de vert et le résultat me plaît comme ça, la couleur claire égaye bien le modèle, non ?

La tunique est très agréable à porter car la laine est très douce et très légère. C’est l’idéal pour les journées d’été pas trop chaudes ou les soirées.

Et la suite va ressembler davantage à l’approche d’hiver… Je poursuis la réalisation du gilet Eid top d’Hazel Tindall.

À bientôt !

La résurrection du Petit mammouth

Il ne vous a sûrement pas échappé que depuis quelques semaines ce blog a disparu des écrans radars…

Et bien oui, le Petit Mammouth à poil laineux était passé à la trappe car l’hébergeur n’a rien trouvé de mieux que de « bazarder » – il n’y a pas d’autre mot – la base de données sous prétexte qu’il y avait des spams ! Et le tout sans prévenir avant ! Non ? Si madame, monsieur, absolument !

Panique dans la caverne du Petit Mammouth ! Et colère aussi… Je vous passe les jurons de l’empereur d’Orient…

Mais justement, l’empereur a été … impérial ! Grâce à sa dernière sauvegarde d’avril et à un travail acharné de plusieurs jours, il a ressuscité le blog et croyez moi, cela n’a pas été une mince affaire. Que je suis bien incapable de vous expliquer, toute cette technologie me passant au dessus de la tête à une hauteur sidérale.

Aujourd’hui, voici donc le nouveau Petit mammouth dont l’adresse web est désormais petitmammouthlaineux.fr . Et oui, exit le « à poil » puisque maintenant il est hébergé chez un vrai hébergeur, Infomaniak en l’occurrence, et se trouve donc beaucoup plus sécurisé ; j’ai même acheté le nom de domaine !

Et pour fêter cette résurrection, quoi de mieux qu’une naissance ? Bienvenue à Marianne, la fille d’une collègue née lundi dernier, pour qui j’ai tricoté cet petit ensemble estival.

Vous reconnaitrez sûrement le modèle de la robe déjà tricoté en bleu. cette fois, j’ai choisi un reste de laine Biscotte, qualité Bis-Sock, coloris « limonade » auquel j’ai pu ajouter une paire de chaussons pour faire un ensemble.

J’aime bien la petite goutte sur le devant du chausson pour ce modèle d’été.

Et bien sûr, le haut ajouré de la robe avec sa petite cordelette à la taille, fait toujours son petit effet élégant…

Un déstockage bien agréable à réaliser.

Et vive le nouveau Petit mammouth laineux !

Workshop maille

Je viens de terminer une formation d’une semaine intitulée  « Workshop maille ». L’objectif était de créer une collection d’échantillons en maille en utilisant plusieurs techniques.

Cette formation était organisée par la section « Création, design et métiers d’art » du Greta et se déroulait à l’École nationale supérieure des arts appliquées de Paris.

C’était super, j’ai adoré !

Sophie Della Rosa, la formatrice, est une designer textile maille indépendante. Elle travaille comme  plasticienne en maille (installations), designer pour des maisons de haute couture, le cinéma, l’industrie textile, créatrice de bijoux en maille et enseignante.

Autour d’une thématique  » minéral, végétal, animal », nous avons sélectionné de la laine et testé beaucoup de techniques.

Si  le tricot main n’a pas été une découverte pour moi, j’ai néanmoins appris des trucs de montage, de finition qui vont m’être bien utiles.

Le tricot machine  a été en revanche une vraie révélation ! Les possibilités sont innombrables et les variantes infinies. Cela va pouvoir très utilement enrichir ma pratique de tricoteuse.

Grâce à sa rapidité d’exécution,  il me permettrait  de tester des compositions pour des créations. Les possibilités techniques de la machine peuvent également enrichir ma pratique manuelle, comme par exemple les effets de tissage, qu’il faut que j’explore.

Il est difficile de décrire ici ce que j’ai fait. Les échantillons parleront mieux que les mots.

Petit galop au tricot pour se mettre en train.

Et ensuite un peu de crochet : mailles serrées, brides et demi brides. J’ai déjà pratiqué un peu cette technique, mais l’avais depuis longtemps laissé de côté. J’ai beaucoup apprécié de la redécouvrir ; elle aussi ouvre des perspectives pour des créations.

Et on passe à l’utilisation de la machine à tricoter, une grande découverte pour moi !

On fait du jersey, des jetés, puis on essaie le jersey rayé en changeant le fil et on passe au jacquard avec des cartes perforées. Les combinaisons sont multiples et surtout, quelle rapidité ! Un passage du chariot vous fait un rang et en quelques minutes, vous avez un beau ruban !

J’ai même essayé les mailles remontées pour faire des volumes dans le tricot. Un effet que je trouve très intéressant.

Le temps a passé très vite mais c’était très intensif !

Et voir travailler les autres stagiaires est également très intéressant. Les pratiques, le savoir-faire, les choix de couleurs sont très différents.

Un expérience enrichissante que j’ai envie d’approfondir…