La fête à Felletin : épisode 3

Dans les deux précédents articles, nous avons vu les manufactures qui transforment le fil. Mais la Creuse est aussi connue pour sa création de  tapis et tapisseries.

Neolice a mis au point un procédé de tissage numérique pour la création textile. Grâce à ce procédé, le dessin numérique remplace le carton avec les tons numérotés. À un pixel correspond un point.

Un seul métier jacquard adapté à cette nouvelle technologie réalise les pièces qui sont uniques ou réalisées en petite série.

Le  créateur, designer, voire les particuliers,  fournissent le dessin par internet ou sur papier. Celui-ci est adapté par Néolice qui fait des propositions d’adaptation à une réalisation tissée.

Atelier Pinton

Atelier Pinton

Atelier Pinton

Atelier Pinton

Atelier Pinton

La manufacture Pinton fabrique dans ses ateliers des tapisseries et des tapis pour le domaine du luxe : créations d’artistes contemporains ou décoration de grands hôtels, ambassades, banques, aéroports, paquebots,etc.

C’est une entreprise familiale fondée en 1867. Deux types d’objets sont fabriqués ici : des tapisseries selon la méthode traditionnelle sur des métiers de basse lisse.

Atelier Pinton

Atelier Pinton

Atelier Pinton

Atelier Pinton

Et des tapis ras, noués à la main ou tuftés au pistolet. Utilisant les mêmes fils que pour la tapisserie, ils sont donc d’une grande finesse.

Atelier Pinton

Les fils utilisés sont issus de la filière locale. Ils utilisent des matières naturelles et sont spécialement filés et teints à l’échantillon sur place.

À la laine peut s’ajouter de la soie, du bambou, voire des fils métalliques, de cuir ou de vinyle !

Ces tapis et tapisseries sont des pièces uniques ou des séries limitées dessinées par des artistes, des plasticiens, des designers.

Atelier Pinton

 

Atelier Pinton

 

Et la prochaine fois, ce sera pour terminer sur ces Journées, balade en plein air dans les rues de Felletin.

À très bientôt et bonnes fêtes à tous !

Pour une demoiselle

Petite pause dans le récit des Journées nationales de la laine de Felletin pour faire un point sur mon objectif déstockage.

Quand on n’a que quelques pelotes d’une même qualité, c’est trop peu pour faire un pull et parfois trop pour faire un accessoire qui génèrera à son tour des restes encore plus petits, quel dilemme pour la tricoteuse qui veut vraiment déstocker !

Heureusement, il y a les naissances, et celles des filles particulièrement. J’ai donc profité de l’arrivée au monde  d’Amelia, la petite fille d’une collègue née en août, pur lui faire une  garde-robe pour l’hiver : un manteau et deux robes.

J’ai trouvé de jolis modèles dans de vieux catalogues Phildar et Pingouin et ai utilisé uniquement des restes de laine, soit en tout dix pelotes, dont il ne me reste rien, pas mal non ?

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Le manteau est une adaptation du modèle. Comme je n’avais pas assez de laine, j’ai supprimé la capuche que j’ai remplacée par un col  ; j’ai utilisé pour les mêmes raisons deux couleurs au lieu d’une seule. Et voilà donc ma version.

Pull en point de damier et bandes de jersey brodées de fleurs.

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P1480918Le manteau ferme par des boutons caban.

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Et les deux robes ont chacune leur style : nordique pour l’une, « Comtesse de Ségur » pour l’autre.

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Un empiècement en damier noir et blanc: comme quoi, on peut mettre un peu de noir dans un vêtement pour bébé + du rouge pour égayer le tout !

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Et une robe élégante pour les fêtes, car il n’y a pas d’âge pour ça ! En bleu canard avec un motif d’étoiles et un faux gilet.

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Joyeux premier Noël Amélia !

La fête à Felletin – épisode 2

Après Fonty, nous visitons une autre filature Terrade à Felletin.

Il s’agit d’une filature familiale  dirigée par Messieurs Terrade père et fils qui emploient 5 salariés. Cette filature réalise du travail à façon, y compris pour de  petites quantités de laine. Le fil produit est destiné à la mercerie, la bonneterie, les tapis. La laine vient de France surtout, mais aussi d’Australie et de Nouvelle Zélande.

C’est chez Terrade que les producteurs de laine à tricoter rencontrés sur les salons précédents envoient leur laine lavée pour la faire teindre et filer.

Terrade traite 20 tonnes de fibres par an. La quantité minimum doit être de 50kgs (ce qui représente 100 kgs de laine brute non lavée)

Les commanditaires sont les éleveurs, les entreprises de fil à tricoter, les manufactures de tapisserie.

Les étapes sont les mêmes : la laine déjà lavée est travaillée en nappes, puis cardée avant d’être filée. Mise en écheveau, elle est ensuite teinte.

Dans un bâtiment un peu vétuste,  nous découvrons le « Loup Batteur », qui sert à décompresser la matière lavée, lui redonner du gonflant. Après trois passages dans le Loup Batteur intervient l’encimage : dans une cuve, on brasse les fibres mises en flocons avec de l’eau et 2 à 3% d’huile minérale. L’encimage qui alourdit les fibres et facilite le cardage.

Une immense machine de 15m de long assure ensuite toutes les étapes du cardage au filage, c’est impressionnant !

Voici un reportage photo de cette visite.

La laine lavée telle qu’elle est livrée chez Terrade.

Filature Terrade

 

THE machine qui carde et file. Elle fonctionne depuis les années 30.

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Premiers traitements sur la laine pour la constituer en nappes et orienter les fibres dans le même sens.

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Les nappes sont pressées.

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

La laine peut être filée. Les fils peuvent être assemblés entre eux selon la grosseur de fil souhaitée. La laine passe alors dans l’assembleuse puis le tordoir.

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Filature Terrade

 

Filature Terrade

Les écheveaux sont prêts pour la teinture.

Toutes les teintes sont créées à partir des trois couleurs primaires. Le contrôle de la couleur se fait à l’oeil. Le rinçage est fait à l’eau et au vinaigre blanc pour fixer la couleur.

Filature Terrade

Selon l’utilisation finale, c’est la laine brute (non cardée) ou l’écheveau qui est teint. la laine teinte est ensuite séchée à chaud dans un séchoir.

Plongée dans le bain de teinture.

Filature Terrade

 

Et au final, une belle palette de couleurs !

Les couleurs peuvent aussi être fabriquées sur commande sur envoi d’un échantillon de la couleur souhaitée : un morceau de carrelage, de tissu, une pierre,etc.

Filature Terrade

 

La prochaine fois : « mais que fait-on avec cette laine ? »

À bientôt !

Swap

J’ai brièvement évoqué le sujet dans mon post programme d’automne, mais un article ne sera pas de trop pour vous en parler plus en détail : c’est la seconde fois que je participe à un swap et j’aime ça !

Le principe est simple : il s’agit d’un échange de cadeaux (swap en anglais c’est l’échange) ; chacun envoie à son ou sa « swappy » un colis sans savoir à l’avance de qui il va recevoir quelque chose . Les règles de composition du colis sont pré- établies. Et les participants ne se connaissent pas forcément entre eux.

Il faut donc un organisateur d’un côté et un groupe de l’autre. Moi, c’est par Ravelry, cette grande communauté de tricoteurs, que j’ai pu participer deux fois à un swap.

L’organisateur propose le swap à un groupe en décrivant les modalités : thème, type de contenu – sur Ravelry, évidement, le contenu principal c’est la laine ! -, estimation globale du montant que ces « objets » représentent, date limite d’envoi des colis pour que tout le monde le reçoive à peu près en même temps.

Les personnes intéressées s’inscrivent et complètent un petit questionnaire pour indiquer leurs goûts. Par exemple, type de laine, grosseur, couleurs, etc.

Chacun devra envoyer un colis à la personne qui a été désignée par tirage au sort dans la liste, mais chacun garde son secret ! Les adresses postales sont transmises par mail personnel.

Et c’est là que les choses sympa et amusantes commencent car il faut se mettre en quête des cadeaux à faire. L’idée, c’est vraiment de faire plaisir et de se faire plaisir aussi en cherchant de jolies choses, voire en les fabriquant soi-même, de faire un cadeau personnalisé qui « colle » bien aux goûts du destinataire.

Et quand tout est prêt, on écrit une jolie carte qu’on joint au paquet, on l’envoie et on attend le sien !

Et sur le fil de discussion, on partage photos, réactions, remerciements, c’est super sympa ! J’ai eu le plaisir de recevoir un colis du Canada l’an dernier. Cette année, j’ai envoyé mon colis en Angleterre. J’ai reçu et envoyé en France aussi. Et en plus avec la laine, on peut aussi plus tard partager les réalisations.

L’an dernier, j’ai reçu ce colis du Canada :

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Et cette année, celui-ci  de France :

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Et moi j’ai envoyé deux colis aussi à Marseille et en Angleterre.

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Et cette année, mon colis était plus personnalisé que l’an dernier car j’ai réalisé un petit sac tricot pour ma swappy. Ça lui a plu !

Et j’ai tricoté quoi avec ces cadeaux, me demanderez-vous ? Pour le moment rien ! J’aime bien regarder cette laine et imaginer tout le « champ des possibles » comme on dit dans les milieux branchés…

Mais l’idée fait son chemin peu à peu… Avec la laine Artemis yarn, je pense tricoter le châle Emiliana de Lisa Hannes. On en reparle ?

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La fête à Felletin ! épisode 1

C’est parti pour les National wool days de Felletin ! Pardon, je m’égare… les Journées nationales de la laine de Felletin, 19ème édition.

Enfin, c’est parti et c’est déjà fini à l’heure où je vous écrit, mais vraiment, j’ai été trop occupée pendant ces journée pour faire des articles sur mon blog !

Les trois jours ont été particulièrement bien remplis, en particulier par des visites de manufactures puisque la région de Felletin (et d’Aubusson) est traditionnellement celle du traitement de la laine et de la tapisserie.

Dès le vendredi matin, nous voici à la filature  Fonty à Rougnat à 40 kms de Felletin pour une visite assurée par Aline (merci !). L’endroit est un peu perdu mais très joli, la filature est installée dans un ancien moulin.

Fonty a créé sa propre marque de laine et s’approvisionne un peu en France, mais surtout en Nouvelle-Zélande et en Australie où la production de laine est beaucoup plus importante.

La laine est reçue lavée, c’est à dire sans le suint de mouton, ce qui lui fait perdre la moitié de son poids ! Elle passe dans différentes machines pour en assurer le cardage , c’est à dire la mise en forme de la laine en fibres mises toutes dans le même sens. À la fin de ces opérations, la laine est constituée en sortes de nappes, appelées « gâteaux » et prête à être filée.

Filature Fonty

 

Filature Fonty

 

Filature Fonty

 

Filature Fonty

Le filage se fait aussi sur des machines. Il s’agit de tordre le fil pour lui donner la solidité qui permettra de le tisser ou de le tricoter. C’est à cette étape qu’on choisit la grosseur du fil que l’on veut obtenir en assemblant les fils entre eux (ils sont alors retordus).

Filature Fonty

Filature Fonty

Filature Fonty

 

Filature Fonty

 

Le fil est formé en écheveaux qui subissent un nouveau lavage dans des étuves pour bien les dégraisser.

Filature Fonty

 

Filature Fonty

Filature Fonty

Filature Fonty

Ensuite, c’est la teinture ! Celle-ci peut aussi être faite avant le filage. Les couleurs sont fabriquées et testées dans un laboratoire interne. Les formules sont soigneusement notées et conservées. Le bain de teinture se fait dans des cuves contrôlées régulièrement.

Filature Fonty

 

Filature Fonty

 

Filature Fonty

 

Filature Fonty

 

Filature Fonty

Une fois secs, les écheveaux sont mis en bobines, puis en pelotes et étiquetés.

Filature Fonty

Filature Fonty

 

Filature Fonty

Filature Fonty

Filature Fonty

Fonty emploie 13 personnes. Sa démarche est intéressante car elle s’est donnée comme principes de favoriser l’emploi local, de soutenir les initiatives locales (comme ces journées par exemple) et d’avoir une démarche écologique (système d’épuration à base de plantes, pas d’emploi de métaux lourds dans les teintures)

Visite très intéressante donc, et en prime j’ai été interviewée par France Bleue Creuse !

Filature Fonty

Meandering Shawl n° 3

3ème – et sans doute pas dernière – édition du Meandering shawl de Stephen West.

Un modèle que j’adore en point de brioche bicolore. Je l’ai déjà réalisé en gris et en bleu, le voici maintenant en or et bleu canard. Mais toujours en Madelinetosh merino light. Coloris Liquid Gold et Cousteau.

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Je trouve le contraste de couleurs particulièrement réussi, car le point les met également en valeur.

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Et celui-là, il est pour moi !

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Maintenant, il faut que je me mette sérieusement à mon programme d’automne/hiver.

À bientôt…

Programme d’automne

L’automne est là, le programme d’été est presque terminé. J’ai encore le Meandering shawl à finir, mais voyez vous même, il avance bien.

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Chouette, non ?

Je peux donc entamer un nouveau programme tricot. Voici de quoi il retourne en images.

Cable sweater de Martin Storey. Le modèle original est réalisé en Rowan Pure Wool Aran qui n’est plus commercialisée.

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Je vais le tricoter en Cascade yarns 220 Heathers  couleur gris foncé (n°9491).

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Docklight de Julie Hoover en Brooklyn Tweed Shelter, coloris Hayloft (le même que sur la photo).

 

 

 

 

 

 

 

J’ai la laine depuis un moment en stock, ce sera donc à rajouter dans mon opération « déstockage 2018 ».

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Et pour se détendre entre deux gros pulls un peu compliqués,  de la layette pour faire un cadeau en utilisant le stock. J’ai retrouvé des modèles charmants dans de vieux catalogues Pingouin, ça rajeunit car c’est toujours joli !

Outre un paletot en point de damiers, j’ai choisi  deux jolies robes.

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robe bébé 1

Allez hop ! Au boulot…

Et j’ai aussi un « swap » en cours sur Ravelry. c’est à dire un échange entre  tricoteurs ; chacun envoie un petit colis à son « swappy » désigné par tirage au sort dans la liste des participants. Le colis contient de la laine bien sûr (200g), et des petits cadeaux liés au tricot (marqueurs de mailles, compte rangs…) ou pas (petites sucreries, par exemple).  On sait à qui on offre bien sûr, mais pas qui nous offre avant d’avoir reçu son colis. Une liste de diffusion permet de connaître les goûts de chacun des membres du swap pour ne pas faire d’impair. J’avais déjà participé l’an dernier et j’ai reçu un colis du Canada. J’aime  cette idée d’une communauté internationale des tricoteurs !

À bientôt..

Festival des Bergers, des brebis et de la laine

Je poursuis mon exploration des événements autour de la laine.

Les 8 et 9 septembre avait lieu la deuxième édition du festival des Bergers, des brebis et de la laine à Fontainebleau.

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Temps idyllique, cadre enchanteur (Le Grand Parquet à Fontainebleau)  et programme attractif, nous avons passé une bonne journée !

Cette manifestation est à l’initiative de deux organismes : Les Champs des possibles, une couveuse d’activités qui accompagne la reconversion professionnelle vers l’agriculture et l’artisanat et l’association Brebislaine qui s’est donnée pour mission la valorisation de la laine française et  organise de nombreux des événements.

Comme le Festival de la laine à Sauxillanges, l’objectif est de  mettre en valeur les initiatives pour la revalorisation de la filière laine.  Ce festival  met donc en lumière le renouveau de l’activité pastorale en  Ile de France avec la présence entre autres de la Bergerie nationale de Rambouillet et des élevages de la race ovine  » Ile de France ».

Conférences, marché des artisans,  démonstrations de tonte et de chien de troupeau, balades contées, ateliers laines, randonnées ont attiré du monde me semble t-il.
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J’y ai rencontré des éleveurs et artisans  très motivés mais dont aucun ne peut vivre de la vente de laine. La production de laine de qualité et respectueuse des animaux et de l’environnement reste encore fragile et difficile à valoriser auprès du public. Les éleveurs ne peuvent pas s’occuper eux-mêmes de toute la chaîne économique, de l’élevage à la commercialisation en passant par la transformation dont les étapes sont très spécialisées : tonte, lavage, teinture, cardage, filage.

Mais cette volonté de revaloriser les races ovines à laine en est encore à ses débuts, il faut du temps pour que la filière s’organise. Je participe modestement, mais avec conviction ! en fréquentant ces manifestations, en achetant cette laine, et en relayant l’information sur ce blog.
Voici en images le récit de cette belle journée.
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Démonstration de chien de troupeau

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Conférences

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Des moutons bien sûr !

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Et un marché des artisans avec la laine dans tous ses états

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Démonstration de filage

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Et de belles rencontres, en particulier avec Solveig (Au fil de l’Aisne), une passionnée de tricot qui file la laine pour créer ses propres nuances et tricoter des modèles uniques, et Linda (Artifilum), qui propose du matériel et de la laine. Je les retrouverai avec plaisir à Felletin cet automne !

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Et Christine (Filenlaine) qui élève des moutons Ile de France dans la Nièvre. J’ ai acheté un petit peu de sa laine.

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Et j’ai rapporté quelques petits souvenirs…

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À bientôt…

Séance de rattrapage

Les vacances sont finies, la canicule est passée (enfin presque, il y a encore quelques pics de température…), mais l’été n’est pas terminé. J’en profite pour  réaliser le programme tricot que je m’étais concocté avant de partir et… qui est resté dans le sac !

L’écharpe « Tveir » est enfin terminée. 1.75 m de jacquard shetlandais en trois couleurs pour accompagner les mitaines « Tveir » déjà offertes.

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L’écharpe est réversible et en double épaisseur ; elle reprend le motif des sapins d’un côté et « plumetis » de l’autre.

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J’ai utilisé le reste de laine avec lequel j’ai tricoté les mitaines ; le mélange avec la laine Apilou que j’ai rachetée fonctionne bien ; cela rompt la monotonie induite par la longueur de l’écharpe.

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Au total, 1,75m d’écharpe qui devrait tenir au  chaud son propriétaire quand la bise sera venue.

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Et le débardeur Sarah Hatton en Rowan Felted Tweed est terminé aussi.

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J’ai modifié un peu le mode opératoire et l’ai tricoté en rond pour éviter les coutures sur les côtés ; le motif ajouré du centre est repris sur les bordures d’emmanchures. Mais hélas ! une fois de plus dans l’ouvrage traduit des éditions de Saxe (Pour elle et lui), il y a une erreur sur le schéma (soupir). Décidément, je n’ai pas de chance avec ces modèles ; ils sont jolis mais le sérieux du livre laisse à désirer…

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Les côtes et bordures d’emmanchures sont en point de riz.

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J’ai commencé un Meandering shawl en Madelinetosh Mérino Light (coloris Liquid Gold et Cousteau) dont l’ébauche me plaît déjà beaucoup. Ses couleurs devraient réchauffer l’hiver !

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Mais je n’ai plus qu’un seul tricot sur les aiguilles, ça ne va pas du tout ! Vite, vite, je vais chercher un nouveau projet….

Canicule !

Depuis que nous sommes en congés, il fait une moyenne de 30° par jour. C’est un cas de force majeure pour le tricot ! J’ai donc renoncé à mon programme tricot pour les vacances.

Jugez plutôt : finir une écharpe en jacquard réversible et un débardeur en Rowan Felted Tweed, tricoter un Meandering Shawl en Madelinetosh Merino Light, réaliser quelques échantillons en Alpaca pour une création de gilet. Tout cela est totalement impossible par ces températures , non ? Et dire que pendant ce temps là, il fait 16° à Lerwick (Shetland), le rêve de la tricoteuse…

J’ai donc troqué l’aiguille de la tricoteuse contre celle de la couturière ! Eh oui, entre une sieste et une baignade dans la Creuse, il reste un peu de temps.

Voici donc mes réalisations de l’été, exclusivement « couturières ».

Une robe d’été dans un tissu africain.

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Et une panoplie d’été pour Barbie Brigitte.

Tenue de plage pour profiter de la piscine à l’abri des regards ou .. pas ! : serviette, maillot de bain deux pièces et robe en tissu éponge rayé.

Baignade, bronzette et retour de la plage…

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Et  quelques tenues légères pour un été chaud.

Pantalon corsaire et sa blouse en lin, s’il vous plaît…

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Haut « bandeau » et son short assorti.

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Robes diverses pour sortir au marché ou en boîte.

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La canicule est passée … et nos vacances aussi ! Nous rentrons à Paris.
Je vais pouvoir me remettre à mon programme tricot, l’été n’est pas fini…

À bientôt !